
C’est une des leçons à tirer de cette année de pandémie : la communication de crise doit savoir affronter une situation qui s’étire en une série de vagues avec une visibilité médiocre. L’épisode que nous vivons résume assez clairement les effets de marée de la communication en période de crise covid-19. Un pas en avant, un pas en arrière : le mouvement imprimé par les informations participe largement à la lassitude générale de l’opinion ou des opinions.
On entend dans les médias nationaux (fin janvier 2021) des citoyens expliquer leur acceptation résignée d’un prochain reconfinement en consentant «un dernier effort pour s’en débarrasser une fois pour toutes». Signe d’une adhésion de moins en moins forte et preuve que la manière dont il faut collectivement gérer la propagation du virus n’est pas tout à fait comprise. Dans ce contexte d’épuisement, l’arrivée providentielle d’une série de vaccins a été vécue justement comme la porte de sortie.
Au-delà des polémiques variées sur le sujet vaccinal, le défi semble plus consensuel qu’estimé et le revirement des sondages sur le sujet en a témoigné. En décembre, moins d’un Français sur deux voulait se faire vacciner, notre pays étant bon dernier sur le tableau présenté par Ipsos . Un mois plus tard, la tendance était inversée selon l’enquête Odoxa pour France Info et Le Figaro . Dans ce contexte, les territoires ont rapidement fait le nécessaire pour être au rendez-vous de la plus grande campagne de vaccination collective que nous ayons connue, puisqu’elle concernera au final «tous les Français qui le souhaitent» (intervention du président de la République ce mardi qui confirme l’aspect global de cette opération).
Après accord des autorités sanitaires, de nombreuses villes ont soit aménagé de toutes pièces un équipement pour le transformer en vaccinodrome (nouveau mot qui exprime toute l’ambition de massification que l’on accole à ces centres), soit converti d’anciens centres de dépistage, comme pour le premier vaccinodrome de France , Chez Mauricette à Poissy .
Au sommaire
- Une aiguille dans une botte de foin médiatique
- Le savoir-faire des collectivités
- Une dynamique contrariée
- Comment garder de la transparence ?
- Avancer pas à pas, protéger l’institution
Source >> CAP’COM
On entend dans les médias nationaux (fin janvier 2021) des citoyens expliquer leur acceptation résignée d’un prochain reconfinement en consentant «un dernier effort pour s’en débarrasser une fois pour toutes». Signe d’une adhésion de moins en moins forte et preuve que la manière dont il faut collectivement gérer la propagation du virus n’est pas tout à fait comprise. Dans ce contexte d’épuisement, l’arrivée providentielle d’une série de vaccins a été vécue justement comme la porte de sortie.
Au-delà des polémiques variées sur le sujet vaccinal, le défi semble plus consensuel qu’estimé et le revirement des sondages sur le sujet en a témoigné. En décembre, moins d’un Français sur deux voulait se faire vacciner, notre pays étant bon dernier sur le tableau présenté par Ipsos . Un mois plus tard, la tendance était inversée selon l’enquête Odoxa pour France Info et Le Figaro . Dans ce contexte, les territoires ont rapidement fait le nécessaire pour être au rendez-vous de la plus grande campagne de vaccination collective que nous ayons connue, puisqu’elle concernera au final «tous les Français qui le souhaitent» (intervention du président de la République ce mardi qui confirme l’aspect global de cette opération).
Après accord des autorités sanitaires, de nombreuses villes ont soit aménagé de toutes pièces un équipement pour le transformer en vaccinodrome (nouveau mot qui exprime toute l’ambition de massification que l’on accole à ces centres), soit converti d’anciens centres de dépistage, comme pour le premier vaccinodrome de France , Chez Mauricette à Poissy .
Au sommaire
- Une aiguille dans une botte de foin médiatique
- Le savoir-faire des collectivités
- Une dynamique contrariée
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