
Ce sera l’une des dernières grandes annonces du quinquennat. On devrait bientôt connaître les contours précis du «revenu d’engagement» pour les jeunes. Au sein de l’exécutif, les derniers arbitrages sont en cours. Ils remontent au plus haut niveau, alors que le chef de l’Etat entend faire de la jeunesse un de ses thèmes pour la fin de son mandat et 2022. «C’est 100 % Elysée», résume un conseiller. Emmanuel Macron devrait présenter le dispositif d’ici la mi-octobre.
Ce «revenu d’engagement» «concernera les jeunes sans emploi ou [sans] formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits», avait expliqué le président de la République, le 12 juillet. Le premier ministre Jean Castex précisait un peu plus, le 8 septembre dernier , la philosophie du dispositif : «Un accompagnement exigeant, pour un contrat donnant-donnant, un vrai contrat d’engagement. Il ne s’agira pas d’un RSA jeune, mais d’encourager, de valoriser l’insertion professionnelle et l’activité».
Le «RSA jeune», c’est justement ce dont ne veut pas le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Bercy regarde aussi le coût de la mesure, au moment où les promesses s’accumulent. Au sein du gouvernement, les visions ne sont pas toujours les mêmes sur le sujet entre le locataire de Bercy et la ministre du Travail, Elisabeth Borne.
Au sommaire
- Coût estimé entre un et deux milliards d’euros par an
- «Jusqu’à 24 mois d’indemnités» ?
- Besoin de recruter dans les missions locales
- «Un amplificateur de la garantie jeunes, qui fonctionnait bien»
- «Il existe des choses sur le terrain. On ne va pas tout réinventer»
- «Supercherie» et «démarche purement électoraliste», dénonce Patrick Kanner
- Le communiste Fabien Roussel propose une «allocation d’autonomie» de 800 ou 850 euros
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Ce «revenu d’engagement» «concernera les jeunes sans emploi ou [sans] formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits», avait expliqué le président de la République, le 12 juillet. Le premier ministre Jean Castex précisait un peu plus, le 8 septembre dernier , la philosophie du dispositif : «Un accompagnement exigeant, pour un contrat donnant-donnant, un vrai contrat d’engagement. Il ne s’agira pas d’un RSA jeune, mais d’encourager, de valoriser l’insertion professionnelle et l’activité».
Le «RSA jeune», c’est justement ce dont ne veut pas le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. Bercy regarde aussi le coût de la mesure, au moment où les promesses s’accumulent. Au sein du gouvernement, les visions ne sont pas toujours les mêmes sur le sujet entre le locataire de Bercy et la ministre du Travail, Elisabeth Borne.
Au sommaire
- Coût estimé entre un et deux milliards d’euros par an
- «Jusqu’à 24 mois d’indemnités» ?
- Besoin de recruter dans les missions locales
- «Un amplificateur de la garantie jeunes, qui fonctionnait bien»
- «Il existe des choses sur le terrain. On ne va pas tout réinventer»
- «Supercherie» et «démarche purement électoraliste», dénonce Patrick Kanner
- Le communiste Fabien Roussel propose une «allocation d’autonomie» de 800 ou 850 euros
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