Le taux de départ en vacances atteint 60 % en France. Si 72 % des plus aisés font leurs valises au moins une fois par an, c’est le cas de seulement 37 % des plus modestes. La moitié des personnes qui renoncent à partir, le font pour des raisons financières.
Hors période de crise, le taux de départ en vacances est assez stable, autour de 60 %, selon le Crédoc. Qui sont les chanceux qui font leurs valises chaque année ? Pour partir, il faut d’abord en avoir les moyens. Seuls 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels ont quitté leur domicile, contre 72 % de celles qui disposent de plus de 2 755 euros (données de janvier 2022).
Transport, hébergement, activités : les vacances coûtent cher et toute une partie des ménages n’ont pas de moyens suffisants pour partir.
Les aides financières aux vacances sont insuffisantes.
Partir dépend aussi du milieu social. 65 % des cadres supérieurs et des professions intermédiaires partent en congé, contre 47 % des ouvriers, selon les données de 2022 du Crédoc.
Plus on monte dans l’échelle sociale, plus on a de chances de s’échapper.
Parce que les catégories supérieures gagnent davantage bien sûr, mais aussi parce que cela fait partie de leur mode de vie : les plus favorisés ont plus souvent eu l’habitude dans leur jeunesse de voyager avec leurs parents (ils y ont pris goût, se sentent rassurés hors de chez eux).
Le réseau joue aussi : en s’élevant dans l’échelle sociale, on dispose aussi plus souvent des moyens de se faire héberger gratuitement dans des lieux de vacances, comme les résidences secondaires.
Source Observatoire des Inégalités
Hors période de crise, le taux de départ en vacances est assez stable, autour de 60 %, selon le Crédoc. Qui sont les chanceux qui font leurs valises chaque année ? Pour partir, il faut d’abord en avoir les moyens. Seuls 37 % des personnes aux revenus inférieurs à 1 285 euros mensuels ont quitté leur domicile, contre 72 % de celles qui disposent de plus de 2 755 euros (données de janvier 2022).
Transport, hébergement, activités : les vacances coûtent cher et toute une partie des ménages n’ont pas de moyens suffisants pour partir.
Les aides financières aux vacances sont insuffisantes.
Partir dépend aussi du milieu social. 65 % des cadres supérieurs et des professions intermédiaires partent en congé, contre 47 % des ouvriers, selon les données de 2022 du Crédoc.
Plus on monte dans l’échelle sociale, plus on a de chances de s’échapper.
Parce que les catégories supérieures gagnent davantage bien sûr, mais aussi parce que cela fait partie de leur mode de vie : les plus favorisés ont plus souvent eu l’habitude dans leur jeunesse de voyager avec leurs parents (ils y ont pris goût, se sentent rassurés hors de chez eux).
Le réseau joue aussi : en s’élevant dans l’échelle sociale, on dispose aussi plus souvent des moyens de se faire héberger gratuitement dans des lieux de vacances, comme les résidences secondaires.
Source Observatoire des Inégalités
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