50 % des Français estiment que les pouvoirs publics « ne font pas assez » pour les plus démunis, 38 % « ce qu’ils doivent » et 12 % trouvent qu’ils « font trop », selon le ministère des Solidarités (données 2023).
La solidarité reste une valeur fortement ancrée dans la population française, comme le montrent deux enquêtes, l’une menée depuis 20 ans par le ministère des Solidarités (le baromètre d’opinion de la Drees), l’autre, depuis 40 ans par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) - enquête « conditions de vie et aspirations »
À la question du ministère des Solidarités « quelles sont les raisons qui, selon vous, peuvent expliquer que des personnes se trouvent en situation de pauvreté ? », la réponse (plusieurs sont possibles) qui arrive en tête est claire : « parce qu’ils manquent de qualifications » pour 68 % des personnes interrogées en 2023.
Pour 35 %, « il n’y a plus assez de travail pour tout le monde » une proportion en baisse très nette depuis 2016 du fait de la baisse du chômage. Pour 54 %, c’est « la faute à pas de chance », quasiment au même niveau qu’en 2000. Enfin, ceux qui pensent que les pauvres « ne veulent pas travailler » sont 59 %, un chiffre qui a nettement augmenté entre 2021 et 2022 pour dépasser légèrement le niveau atteint il y a 20 ans.
Source - Centre d’Observation de la Société
La solidarité reste une valeur fortement ancrée dans la population française, comme le montrent deux enquêtes, l’une menée depuis 20 ans par le ministère des Solidarités (le baromètre d’opinion de la Drees), l’autre, depuis 40 ans par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) - enquête « conditions de vie et aspirations »
À la question du ministère des Solidarités « quelles sont les raisons qui, selon vous, peuvent expliquer que des personnes se trouvent en situation de pauvreté ? », la réponse (plusieurs sont possibles) qui arrive en tête est claire : « parce qu’ils manquent de qualifications » pour 68 % des personnes interrogées en 2023.
Pour 35 %, « il n’y a plus assez de travail pour tout le monde » une proportion en baisse très nette depuis 2016 du fait de la baisse du chômage. Pour 54 %, c’est « la faute à pas de chance », quasiment au même niveau qu’en 2000. Enfin, ceux qui pensent que les pauvres « ne veulent pas travailler » sont 59 %, un chiffre qui a nettement augmenté entre 2021 et 2022 pour dépasser légèrement le niveau atteint il y a 20 ans.
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