
Ces affections nécessitent souvent un aménagement de poste, un reclassement ou une réorientation professionnelle des travailleurs concernés. Leur prévention est donc indispensable.
L’exposition à des agents sensibilisants en milieu professionnel peut être responsable de manifestations allergiques cutanées, respiratoires ou oculaires. La dermatite de contact allergique et l’asthme sont les affections allergiques d’origine professionnelle les plus fréquentes. Ces allergies professionnelles touchent des secteurs variés : coiffure, alimentation et restauration, santé et soins, secteur de la propreté, construction, agriculture…
Des pathologies fréquentes mais souvent méconnues ou sous-déclarées
Les pathologies cutanées sont au 2e rang des pathologies professionnelles les plus fréquentes en Europe, après les troubles musculo-squelettiques. Les dermatites de contact représentent 70 à 90 % des pathologies cutanées professionnelles. Parmi elles, la dermatite allergique de contact (eczéma) est une des plus répandues, après la dermatite d’irritation.
L’asthme professionnel est une des affections pulmonaires d’origine professionnelle le plus souvent rencontrées. La prévalence de l’asthme dans la population générale en France est estimée à 6-7 % dont 15 à 20 % seraient d’origine professionnelle.
Or, seuls 150 cas environ d’asthme professionnel et près de 400 cas de dermatite allergique de contact (eczéma) par an sont déclarés et reconnus en maladies professionnelles (régime général de la Sécurité sociale).
Des conséquences socio-économiques lourdes
Ces affections touchent des sujets jeunes (âge moyen de 35 ans pour la dermatite allergique de contact professionnelle et de 40 ans pour l’asthme professionnel) et ont des conséquences socio-économiques importantes du fait de la nécessité d’aménagement de poste, de reclassement ou de réorientation professionnelle des travailleurs concernés.
Une prévention indispensable
Les agents sensibilisants pouvant être de nature chimique ou biologique, la démarche de prévention est identique à celle mise en œuvre contre les risques chimiques ou les risques biologiques. Elle consiste à :
- évaluer les risques,
- en priorité, supprimer ou substituer les agents sensibilisants si cela est techniquement possible,
- adapter les méthodes de travail,
- confiner, capter à la source,
- en complément, adopter des protections individuelles et prendre soin de sa peau.
INRS >> Communiqué complet
L’exposition à des agents sensibilisants en milieu professionnel peut être responsable de manifestations allergiques cutanées, respiratoires ou oculaires. La dermatite de contact allergique et l’asthme sont les affections allergiques d’origine professionnelle les plus fréquentes. Ces allergies professionnelles touchent des secteurs variés : coiffure, alimentation et restauration, santé et soins, secteur de la propreté, construction, agriculture…
Des pathologies fréquentes mais souvent méconnues ou sous-déclarées
Les pathologies cutanées sont au 2e rang des pathologies professionnelles les plus fréquentes en Europe, après les troubles musculo-squelettiques. Les dermatites de contact représentent 70 à 90 % des pathologies cutanées professionnelles. Parmi elles, la dermatite allergique de contact (eczéma) est une des plus répandues, après la dermatite d’irritation.
L’asthme professionnel est une des affections pulmonaires d’origine professionnelle le plus souvent rencontrées. La prévalence de l’asthme dans la population générale en France est estimée à 6-7 % dont 15 à 20 % seraient d’origine professionnelle.
Or, seuls 150 cas environ d’asthme professionnel et près de 400 cas de dermatite allergique de contact (eczéma) par an sont déclarés et reconnus en maladies professionnelles (régime général de la Sécurité sociale).
Des conséquences socio-économiques lourdes
Ces affections touchent des sujets jeunes (âge moyen de 35 ans pour la dermatite allergique de contact professionnelle et de 40 ans pour l’asthme professionnel) et ont des conséquences socio-économiques importantes du fait de la nécessité d’aménagement de poste, de reclassement ou de réorientation professionnelle des travailleurs concernés.
Une prévention indispensable
Les agents sensibilisants pouvant être de nature chimique ou biologique, la démarche de prévention est identique à celle mise en œuvre contre les risques chimiques ou les risques biologiques. Elle consiste à :
- évaluer les risques,
- en priorité, supprimer ou substituer les agents sensibilisants si cela est techniquement possible,
- adapter les méthodes de travail,
- confiner, capter à la source,
- en complément, adopter des protections individuelles et prendre soin de sa peau.
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