
De récents travaux menés par l’INRS viennent rappeler qu’indépendamment de leurs capacités de protection, les masques ne peuvent constituer la seule mesure sanitaire contre le virus et doivent nécessairement s’accompagner d’un respect plus large des gestes barrières.
Trois questions à Sandrine Chazelet, responsable d’études à l’INRS.
Vous êtes à l’origine d’une récente étude sur l’efficacité barrière des masques. Quelle a été la genèse de cette recherche ?
Les entreprises avaient de nombreuses questions sur les normes, les différences et les utilisations des différents masques…Nous savons déjà qu’un masque en tissu ou un masque chirurgical ne sont pas des appareils de protection respiratoire et qu’ils offrent une protection partielle à son porteur.
En revanche, il nous a semblé important de mesurer leur rôle comme barrière vis-à-vis de l’entourage
Un protocole complexe
Sur un banc d’essai, avec une tête factice qui respire et émet des aérosols, un protocole expérimental a été mis en place avec des conditions proches de la réalité
Et quels en ont été les résultats ?
L’efficacité est très dépendante des fuites entre le masque et le visage, d’où l’importance de bien ajuster le masque lorsque nous le portons.
Les masques de type FFP à la conception et aux normes beaucoup plus complexes permettent de limiter au maximum les fuites au visage et donc de proposer une efficacité barrière plus importante.
Quelles recommandations peuvent être retenues de votre étude ?
le port du masque seul n’est pas suffisant et il n’est qu’un élément parmi les autres mesures barrières mises en place pour éviter les risques de transmission de la Covid-19.
INRS>> Etude complète
Trois questions à Sandrine Chazelet, responsable d’études à l’INRS.
Vous êtes à l’origine d’une récente étude sur l’efficacité barrière des masques. Quelle a été la genèse de cette recherche ?
Les entreprises avaient de nombreuses questions sur les normes, les différences et les utilisations des différents masques…Nous savons déjà qu’un masque en tissu ou un masque chirurgical ne sont pas des appareils de protection respiratoire et qu’ils offrent une protection partielle à son porteur.
En revanche, il nous a semblé important de mesurer leur rôle comme barrière vis-à-vis de l’entourage
Un protocole complexe
Sur un banc d’essai, avec une tête factice qui respire et émet des aérosols, un protocole expérimental a été mis en place avec des conditions proches de la réalité
Et quels en ont été les résultats ?
L’efficacité est très dépendante des fuites entre le masque et le visage, d’où l’importance de bien ajuster le masque lorsque nous le portons.
Les masques de type FFP à la conception et aux normes beaucoup plus complexes permettent de limiter au maximum les fuites au visage et donc de proposer une efficacité barrière plus importante.
Quelles recommandations peuvent être retenues de votre étude ?
le port du masque seul n’est pas suffisant et il n’est qu’un élément parmi les autres mesures barrières mises en place pour éviter les risques de transmission de la Covid-19.
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