
L’agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) a pour mission la coordination interministérielle et partenariale de la prévention et de la lutte contre l’illettrisme, dans une visée d’insertion professionnelle, sociale et culturelle. La Cour a examiné les comptes et la gestion de l’agence, pour les années 2014 et suivantes.
Si la gestion de l’agence n’appelle pas d’observations importantes, l’exercice par l’ANLCI de ses missions est critiquable. Celle-ci en effet se positionne délibérément sur une partie seulement de celles-ci.
Sa définition restrictive et datée de l’illettrisme prend uniquement en compte les personnes ayant suivi leur scolarité en France. Elle ne répond pas aux besoins actuels en matière d’acquisition - par tous - des compétences de base et exclut ainsi près de deux millions de personnes de son champ d’action
En outre, l’agence, qui fonde son action à partir de données datant de plus de dix ans, ne procède pas à l’évaluation de ses activités, et adopte un positionnement institutionnel qui ne lui permet pas d’exercer la mission de coordination qui est la sienne.
La Cour formule trois recommandations
Recommandation n° 1 : redéfinir le rôle de l’ANLCI pour favoriser l’accès de tous aux compétences linguistiques de base, sans se limiter aux personnes ayant été scolarisées en France ;
Recommandation n° 2: évaluer régulièrement l’ampleur de l’illettrisme en France, selon les critères retenus par les études internationales ;
Recommandation n° 3: mettre en place une action territoriale effective de l’ANLCI en développant un partenariat systématique avec le réseau des centres ressources illettrisme et analphabétisme
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Si la gestion de l’agence n’appelle pas d’observations importantes, l’exercice par l’ANLCI de ses missions est critiquable. Celle-ci en effet se positionne délibérément sur une partie seulement de celles-ci.
Sa définition restrictive et datée de l’illettrisme prend uniquement en compte les personnes ayant suivi leur scolarité en France. Elle ne répond pas aux besoins actuels en matière d’acquisition - par tous - des compétences de base et exclut ainsi près de deux millions de personnes de son champ d’action
En outre, l’agence, qui fonde son action à partir de données datant de plus de dix ans, ne procède pas à l’évaluation de ses activités, et adopte un positionnement institutionnel qui ne lui permet pas d’exercer la mission de coordination qui est la sienne.
La Cour formule trois recommandations
Recommandation n° 1 : redéfinir le rôle de l’ANLCI pour favoriser l’accès de tous aux compétences linguistiques de base, sans se limiter aux personnes ayant été scolarisées en France ;
Recommandation n° 2: évaluer régulièrement l’ampleur de l’illettrisme en France, selon les critères retenus par les études internationales ;
Recommandation n° 3: mettre en place une action territoriale effective de l’ANLCI en développant un partenariat systématique avec le réseau des centres ressources illettrisme et analphabétisme
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