
En France, 2,4 % de la population est pauvre et a vécu sous le seuil de pauvreté déjà au moins deux années sur les trois précédentes. Ces personnes représentent environ un tiers des pauvres. Ces proportions, moins élevées que dans la plupart des autres pays européens, indiquent qu’on sort plus vite de la pauvreté en France que chez nos voisins. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
La France est l’un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est parmi les plus faibles.
Il s’élève à 6,8 % au seuil à 50 % du niveau de vie médian en 2015. Seule la Finlande a un taux sensiblement plus faible, à 5 %. L’Allemagne et le Royaume-Uni se situent à 10 % environ, soit 50 % de plus que le niveau français. En Italie (14 %) et en Espagne (15,5 %), il est plus de deux fois supérieur à celui de la France.
Le seuil de pauvreté est fixé dans chaque pays en proportion de leur niveau de vie médian national, celui qui partage l’effectif de la population en deux. Le fait que le taux de pauvreté soit faible dans certains pays signifie que les écarts de niveau de vie sont réduits entre les plus démunis et les couches moyennes. Parce qu’on y trouve moins d’emplois précaires, qu’il existe des salaires minima ou que la collectivité soutient les ménages modestes. En France par exemple, les 10 % les plus pauvres touchent 281 euros par mois avant redistribution et 821 euros après.
Observatoire des inégalités - 2018-08-22
La France est l’un des pays d’Europe où le taux de pauvreté est parmi les plus faibles.
Il s’élève à 6,8 % au seuil à 50 % du niveau de vie médian en 2015. Seule la Finlande a un taux sensiblement plus faible, à 5 %. L’Allemagne et le Royaume-Uni se situent à 10 % environ, soit 50 % de plus que le niveau français. En Italie (14 %) et en Espagne (15,5 %), il est plus de deux fois supérieur à celui de la France.
Le seuil de pauvreté est fixé dans chaque pays en proportion de leur niveau de vie médian national, celui qui partage l’effectif de la population en deux. Le fait que le taux de pauvreté soit faible dans certains pays signifie que les écarts de niveau de vie sont réduits entre les plus démunis et les couches moyennes. Parce qu’on y trouve moins d’emplois précaires, qu’il existe des salaires minima ou que la collectivité soutient les ménages modestes. En France par exemple, les 10 % les plus pauvres touchent 281 euros par mois avant redistribution et 821 euros après.
Observatoire des inégalités - 2018-08-22
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