La nouvelle réglementation française sur le tri à la source des biodéchets, effective au 1er janvier 2024, pose un défi majeur pour divers acteurs de la filière de tri, collecte et valorisation. Cette législation, étendant l'obligation de tri à la source des biodéchets de plus de 5 tonnes depuis 2023 à toutes les collectivités, exige la mise en place de systèmes adéquats sans pour autant imposer de résultats spécifiques. Les déchets de cuisine et de table, considérés comme sous-produits animaux de catégorie 3, présentent des contraintes sanitaires significatives.
Les territoires privilégient la méthanisation et le compostage pour la valorisation. Le compostage peut être local, nécessitant formation et suivi, tandis que la méthanisation et le compostage industriel exigent une collecte complexe et une logistique bien pensée. La disponibilité du foncier reste un défi majeur.
Plutôt que d'opposer ces deux méthodes de valorisation, il est conseillé de réaliser des études pour déterminer les solutions les plus adaptées à chaque contexte territorial. Les acteurs de la filière semblent préparés, mais des questions demeurent, notamment sur la collecte efficace et la gestion des contraintes techniques, comme l'approvisionnement en broyat en milieu urbain dense.
Enfin, la question des exutoires et de l'utilisation des produits valorisés, comme le compost ou le digestat, reste floue. Il est essentiel de coordonner les stratégies de valorisation avec les besoins du monde agricole, tout en respectant les normes sanitaires pour établir une relation de confiance entre les différents acteurs impliqués.
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Les territoires privilégient la méthanisation et le compostage pour la valorisation. Le compostage peut être local, nécessitant formation et suivi, tandis que la méthanisation et le compostage industriel exigent une collecte complexe et une logistique bien pensée. La disponibilité du foncier reste un défi majeur.
Plutôt que d'opposer ces deux méthodes de valorisation, il est conseillé de réaliser des études pour déterminer les solutions les plus adaptées à chaque contexte territorial. Les acteurs de la filière semblent préparés, mais des questions demeurent, notamment sur la collecte efficace et la gestion des contraintes techniques, comme l'approvisionnement en broyat en milieu urbain dense.
Enfin, la question des exutoires et de l'utilisation des produits valorisés, comme le compost ou le digestat, reste floue. Il est essentiel de coordonner les stratégies de valorisation avec les besoins du monde agricole, tout en respectant les normes sanitaires pour établir une relation de confiance entre les différents acteurs impliqués.
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