
Après avoir atteint un point bas au début des années 2000, le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté augmente lentement depuis 15 ans. L’impact de la pandémie reste difficile à estimer.
La France compte 5,2 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 9,2 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données 2019 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 8,2 % et dans le second, de 14,6 %.
Après avoir atteint un point bas entre 2002 et 2004, la pauvreté a connu 15 années de lente progression, en dehors d’un court répit en 2013. Alors que la croissance tournait déjà au ralenti, la crise financière de 2008 a encore accentué les difficultés économiques des moins bien lotis.
Entre 2012 et 2017, le taux et le nombre de pauvres semblaient malgré tout stabilisés du fait du léger mieux de l’emploi en particulier.
La principale amélioration s’est produite en 2013 et résulte notamment de la hausse de 25 euros mensuels du RSA.
Le nombre de personnes pauvres a connu une nette hausse en 2018, en partie du fait de la baisse des allocations logement.
L’extension de la prime d’activité versée aux salariés les plus modestes n’a eu qu’un effet minime sur le nombre de personnes pauvres, la plupart des bénéficiaires se situant au-dessus du seuil de pauvreté.
Et la crise du Covid-19 ?
Les dernières données publiées par l’Insee portent sur l’année 2019. Il faudra encore attendre plusieurs semaines pour disposer d’une première estimation par l’institut de l’évolution de la pauvreté en 2020. Le chiffre définitif ne sera sans doute connu que dans un an.
De nombreux analystes - l’Observatoire des inégalités y compris - ont exprimé leurs craintes de voir cette crise toucher les plus fragiles de plein fouet.
Les données trimestrielles globales du chômage montrent un retour en quelques mois à une situation assez proche de celle que nous connaissions avant la crise. Dans les prochains mois, il faudra vérifier que cette reprise s’avère durable et que les demandeurs d’emploi les plus en difficulté, écartés de longs mois du marché du travail, n’en sont pas exclus.
Observatoire des Inégalités>> Analyse complète
La France compte 5,2 millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian et 9,2 millions si l’on utilise le seuil de 60 %, selon les données 2019 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté (la part de personnes pauvres dans la population) est de 8,2 % et dans le second, de 14,6 %.
Après avoir atteint un point bas entre 2002 et 2004, la pauvreté a connu 15 années de lente progression, en dehors d’un court répit en 2013. Alors que la croissance tournait déjà au ralenti, la crise financière de 2008 a encore accentué les difficultés économiques des moins bien lotis.
Entre 2012 et 2017, le taux et le nombre de pauvres semblaient malgré tout stabilisés du fait du léger mieux de l’emploi en particulier.
La principale amélioration s’est produite en 2013 et résulte notamment de la hausse de 25 euros mensuels du RSA.
Le nombre de personnes pauvres a connu une nette hausse en 2018, en partie du fait de la baisse des allocations logement.
L’extension de la prime d’activité versée aux salariés les plus modestes n’a eu qu’un effet minime sur le nombre de personnes pauvres, la plupart des bénéficiaires se situant au-dessus du seuil de pauvreté.
Et la crise du Covid-19 ?
Les dernières données publiées par l’Insee portent sur l’année 2019. Il faudra encore attendre plusieurs semaines pour disposer d’une première estimation par l’institut de l’évolution de la pauvreté en 2020. Le chiffre définitif ne sera sans doute connu que dans un an.
De nombreux analystes - l’Observatoire des inégalités y compris - ont exprimé leurs craintes de voir cette crise toucher les plus fragiles de plein fouet.
Les données trimestrielles globales du chômage montrent un retour en quelques mois à une situation assez proche de celle que nous connaissions avant la crise. Dans les prochains mois, il faudra vérifier que cette reprise s’avère durable et que les demandeurs d’emploi les plus en difficulté, écartés de longs mois du marché du travail, n’en sont pas exclus.
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