A la suite du rapport de l’OFPRA rendu public le 8 juin dernier, le Défenseur des droits s’inquiète de la mise en œuvre du droit d’asile en France.
A noter:
- Une mise en œuvre chaotique
- Un accueil très modeste du nombre de réfugiés
Pour mettre en place une réelle politique d'accueil des demandeurs d'asile, le Défenseur des droits recommande la suspension du règlement Dublin III et la mise en place d'un mécanisme contraignant de relocalisation, avec des critères de répartition entre Etats et une prise en compte des droits fondamentaux des exilés.
Le Défenseur des droits considère donc que seule l'ouverture des voies légales d'immigration peut permettre à l'Union Européenne de traverser le mouvement migratoire actuel en respectant les droits fondamentaux de toute personne humaine.
Les politiques restrictives dites de "maîtrise" ne sont pas la solution des problèmes réels posés par l'intensité des mouvements migratoires. Ces politiques sont en revanche constitutives d'une bonne partie des questions auxquelles l'Union Européenne doit faire face : contournement des procédures, trafic d'êtres humains, dramatisation médiatique, développements des extrémismes et des amalgames.
Pour le Défenseur des droits, l'Union Européenne tourne le dos à son histoire et au destin d'une Europe unie face aux chances et aux risques que comporte le monde actuel.
Défenseur des droits - 2016-06-14
A noter:
- Une mise en œuvre chaotique
- Un accueil très modeste du nombre de réfugiés
Pour mettre en place une réelle politique d'accueil des demandeurs d'asile, le Défenseur des droits recommande la suspension du règlement Dublin III et la mise en place d'un mécanisme contraignant de relocalisation, avec des critères de répartition entre Etats et une prise en compte des droits fondamentaux des exilés.
Le Défenseur des droits considère donc que seule l'ouverture des voies légales d'immigration peut permettre à l'Union Européenne de traverser le mouvement migratoire actuel en respectant les droits fondamentaux de toute personne humaine.
Les politiques restrictives dites de "maîtrise" ne sont pas la solution des problèmes réels posés par l'intensité des mouvements migratoires. Ces politiques sont en revanche constitutives d'une bonne partie des questions auxquelles l'Union Européenne doit faire face : contournement des procédures, trafic d'êtres humains, dramatisation médiatique, développements des extrémismes et des amalgames.
Pour le Défenseur des droits, l'Union Européenne tourne le dos à son histoire et au destin d'une Europe unie face aux chances et aux risques que comporte le monde actuel.
Défenseur des droits - 2016-06-14
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