
L’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) sonne l’alerte : des messages remontent de toute la France ; les maires ruraux sont désemparés face aux revirements intempestifs du protocole sanitaire à l’école, qu’il faut faire appliquer dans la précipitation, sans moyens humains et matériels adaptés, tout en en assurant l’explication auprès des habitants.
La mise en œuvre de ces mesures dans les écoles questionne les parents d’élèves, qui se tournent vers les maires pour s’en expliquer. En première ligne, en proximité, sur le terrain, les maires ruraux - et parfois même leurs personnels communaux - sont là pour expliquer, rassurer et faire face aux réactions - quelques fois virulentes - des habitants sur les modalités de gestion de la crise sanitaire. Cela rajoute au climat de tension et d’agressivité déjà existant envers les élus, dans un contexte de crise épidémique anxiogène.
Les communes sont incitées à investir dans des capteurs de CO2, mais les aides financières auxquelles elles sont éligibles sont parfois difficiles d’accès. Dans certains territoires, se procurer un dossier de financement relève du parcours du combattant. Il est urgent de simplifier l’accès à ce financement. En outre, le bon sens voudrait que l’ouverture régulière des fenêtres, préconisée jusqu’ici, soient une option privilégiée.
Impactées par la flambée des contaminations, qui touche également leurs personnels, les communes s’organisent pour assurer la continuité des services publics. C’est dans ce contexte déjà sous forte tension qu’interviendra, demain, la grève des enseignants et l’obligation parallèle de mise en place d’un service d’accueil des enfants par la commune. Comment réussir à organiser l’accueil des enfants avec une pénurie de personnel (qu’ils fassent eux-mêmes grève ou soient absent du fait du Covid-19) et dans la complexité des règles sanitaires actuelles ? C’est le casse-tête insoluble auquel la grande majorité des élus sont confrontés aujourd’hui.
Les maires ruraux plaident en faveur du bon sens dans la gestion de cette crise sanitaire. Ils rappellent l’importance d’avoir une adaptation locale des contraintes, en fonction du territoire et en lien étroit avec les autorités académiques.
AMRF >> Communiqué complet
Mesures sanitaires dans les écoles : des vertus de la concertation
APVF >> Communiqué complet
La mise en œuvre de ces mesures dans les écoles questionne les parents d’élèves, qui se tournent vers les maires pour s’en expliquer. En première ligne, en proximité, sur le terrain, les maires ruraux - et parfois même leurs personnels communaux - sont là pour expliquer, rassurer et faire face aux réactions - quelques fois virulentes - des habitants sur les modalités de gestion de la crise sanitaire. Cela rajoute au climat de tension et d’agressivité déjà existant envers les élus, dans un contexte de crise épidémique anxiogène.
Les communes sont incitées à investir dans des capteurs de CO2, mais les aides financières auxquelles elles sont éligibles sont parfois difficiles d’accès. Dans certains territoires, se procurer un dossier de financement relève du parcours du combattant. Il est urgent de simplifier l’accès à ce financement. En outre, le bon sens voudrait que l’ouverture régulière des fenêtres, préconisée jusqu’ici, soient une option privilégiée.
Impactées par la flambée des contaminations, qui touche également leurs personnels, les communes s’organisent pour assurer la continuité des services publics. C’est dans ce contexte déjà sous forte tension qu’interviendra, demain, la grève des enseignants et l’obligation parallèle de mise en place d’un service d’accueil des enfants par la commune. Comment réussir à organiser l’accueil des enfants avec une pénurie de personnel (qu’ils fassent eux-mêmes grève ou soient absent du fait du Covid-19) et dans la complexité des règles sanitaires actuelles ? C’est le casse-tête insoluble auquel la grande majorité des élus sont confrontés aujourd’hui.
Les maires ruraux plaident en faveur du bon sens dans la gestion de cette crise sanitaire. Ils rappellent l’importance d’avoir une adaptation locale des contraintes, en fonction du territoire et en lien étroit avec les autorités académiques.
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