
En coopération avec l’agence L’Associé et plusieurs diffuseurs, France Nature Environnement lance ce 18 juin une campagne de mobilisation à la réduction et au traitement des déchets à travers l’objet symbole du début des années 2020 : le masque de protection. 3 millions de ces masques, constitués en majorité de polypropylène, sont utilisés chaque minute dans le monde. Mal traités, ces masques peuvent terminer leur vie dans les océans où ils s’ajoutent aux plus de 11 millions de tonnes de plastiques qui y sont déversés chaque année.
Le masque : cause et conséquence des atteintes à l’environnement
Il restera sans doute comme l’accessoire symbolique du début des années 2020. Hélas, il risque aussi de rester autant dans nos mémoires que dans la nature et notamment les mers et océans. Le masque chirurgical est tout à la fois une cause et une conséquence des dégradations environnementales et de la puissance de leurs impacts au niveau planétaire : il est estimé que 3,4 milliards de masques chirurgicaux sont utilisés et jetés chaque jour dans le monde actuellement.
Utilisés, jetés, mais ensuite ?
S’ils ne sont pas traités correctement, ils peuvent passer par les égouts, qu’ils obstruent le cas échéant, les rivières, puis les plages et les mers. Sous l’effet des UV et de l’eau de mer, ils se désintégreront en microfibres de plastique de plus en plus petites - jusqu’à 173 000 fibres plastiques de ce type peuvent s’échapper chaque jour d’un seul masque après un séjour d’une semaine en mer. Ils entrent ensuite dans la chaîne alimentaire de la faune marine et en bout de course dans notre alimentation.
FNE >> Communiqué complet
Le masque : cause et conséquence des atteintes à l’environnement
Il restera sans doute comme l’accessoire symbolique du début des années 2020. Hélas, il risque aussi de rester autant dans nos mémoires que dans la nature et notamment les mers et océans. Le masque chirurgical est tout à la fois une cause et une conséquence des dégradations environnementales et de la puissance de leurs impacts au niveau planétaire : il est estimé que 3,4 milliards de masques chirurgicaux sont utilisés et jetés chaque jour dans le monde actuellement.
Utilisés, jetés, mais ensuite ?
S’ils ne sont pas traités correctement, ils peuvent passer par les égouts, qu’ils obstruent le cas échéant, les rivières, puis les plages et les mers. Sous l’effet des UV et de l’eau de mer, ils se désintégreront en microfibres de plastique de plus en plus petites - jusqu’à 173 000 fibres plastiques de ce type peuvent s’échapper chaque jour d’un seul masque après un séjour d’une semaine en mer. Ils entrent ensuite dans la chaîne alimentaire de la faune marine et en bout de course dans notre alimentation.
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