
À résultats scolaires égaux, voire meilleurs, les bacheliers originaires des espaces ruraux se dirigent en moyenne moins vers les filières prestigieuses et l’enseignement supérieur que leurs homologues urbains. Connu depuis un certain nombre d’années, ce phénomène a suscité différentes explications. Il serait lié à une offre locale insuffisante , à une composition sociale plus populaire en moyenne, mais aussi à une « auto-censure » et un « manque d’ambition » .
Certaines associations ambitionnent d’« informer, motiver » les lycéens pour contrer ces difficultés d’accès . Un objectif porté également par le programme expérimental « Territoires éducatifs ruraux » qui entend « développer l’ambition scolaire et la mobilité des jeunes des zones rurales éloignées » .
Néanmoins, ce diagnostic d’un « déficit d’ambition » des jeunes ruraux présente deux écueils. D’une part, le risque est grand de tomber dans une forme de déterminisme spatial aveugle aux effets d’autres variables comme l’origine sociale ou le genre.
D’autre part, en se focalisant sur la demande d’études supérieures, on minimise le rôle, pourtant essentiel, des politiques publiques qui construisent l’offre universitaire et se doivent d’en assurer l’accessibilité matérielle au plus grand nombre.
Au sommaire :
- Les contraintes spatiales de l’offre universitaire
- Le coût de l’éloignement vers les grandes agglomérations
- Une censure sociale genrée
Source - The Conversation
Certaines associations ambitionnent d’« informer, motiver » les lycéens pour contrer ces difficultés d’accès . Un objectif porté également par le programme expérimental « Territoires éducatifs ruraux » qui entend « développer l’ambition scolaire et la mobilité des jeunes des zones rurales éloignées » .
Néanmoins, ce diagnostic d’un « déficit d’ambition » des jeunes ruraux présente deux écueils. D’une part, le risque est grand de tomber dans une forme de déterminisme spatial aveugle aux effets d’autres variables comme l’origine sociale ou le genre.
D’autre part, en se focalisant sur la demande d’études supérieures, on minimise le rôle, pourtant essentiel, des politiques publiques qui construisent l’offre universitaire et se doivent d’en assurer l’accessibilité matérielle au plus grand nombre.
Au sommaire :
- Les contraintes spatiales de l’offre universitaire
- Le coût de l’éloignement vers les grandes agglomérations
- Une censure sociale genrée
Source - The Conversation
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