Malbouffe et cantine vont-elles devenir incompatibles ? A partir de 2020, les habitués de la restauration collective publique pourraient trouver au bout de leur fourchette au moins 40% d’aliments "durables, locaux, de saison". Telle est l’ambition de la proposition de loi "visant à favoriser l’ancrage territorial de l’alimentation", examinée ce jeudi 14 janvier en première lecture à l’Assemblée nationale.
Si le texte est adopté, les cantines - mais aussi les hôpitaux et les maisons de retraite - auront quatre ans pour introduire des produits labélisés, avec par exemple des appellations géographiques protégées, dans leurs menus.
Un moyen de contourner l’interdiction de la localisation des appels d’offres inscrite dans le code des marchés européens. Dans le même intervalle de temps, la part des ingrédients issus de l’agriculture biologique grimperait à 20%, contre 2,7% actuellement…
TERRA ECO - 2016-01-14
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