L’État soutient financièrement les actions initiées par les collectivités territoriales contre la radicalisation, via le Fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), abondé de 40 millions d’euros, en mai 2016.
La question de la radicalisation a été abordée avec pragmatisme, dans toute sa complexité et dans toutes ces dimensions :
- la détection et le signalement de situations problématiques ;
- la structuration d’un réseau de prise en charge ;
- la mise en place d’une action locale partenariale ;
- l’élaboration d’un contre-discours face aux discours de haine diffusés sur Internet.
UN PILOTAGE OPÉRATIONNEL DÉPARTEMENTAL
Depuis deux ans, l’État a profondément modifié son approche de la prévention et du traitement de la radicalisation. Le pilotage opérationnel de cette politique est désormais assuré à l’échelon départemental, sous l’autorité du préfet, afin d’apporter des réponses adaptées aux situations locales.
De nombreux outils pour prévenir ou enrayer les processus de radicalisation ont été créés. Ils permettent un dialogue permanant entre les autorités, les acteurs locaux et la société civile. En voici quelques exemples :
- l’ouverture d’une plateforme téléphonique nationale dédiée aux familles, qui permet la signalisation d’un proche (N° vert : 0 800 005 696)
- la création d’un fichier de suivi des individus radicalisés, le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation terroriste ou FSPRT ;
- l’élaboration d’une grille d’indicateurs de radicalisation violente, utilisable par tous les acteurs de terrain ;
- l’ouverture d’un site Internet dédié à la prévention et à la lutte contre la propagande djihadiste (Stop-djihadisme.gouv.fr).
- la création d’équipes mobiles d’intervention ;
- l’ouverture, en septembre dernier, du premier centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté, localisé en Indre-et-Loire.
UN PLAN D’ACTION À DÉFINIR DANS CHAQUE CONTRAT DE VILLE
Même si tous les territoires sont aujourd’hui concernés par les phénomènes de radicalisation, Patrick Kanner, a rappelé les mesures plus spécifiques qui concernent les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Désormais, chacun des 435 contrats de villes devra être complété, d’ici la fin de l’année, par un plan d’actions sur la prévention de la radicalisation. Les 317 délégués du préfet présents dans les quartiers assurent un rôle d’appui pour élaborer ces plans. Il également souligné le rôle "majeur" des associations dans la prévention spécialisée. "Le mal auquel nous sommes confrontés n’est pas l’affaire exclusive du Gouvernement, elle n’est pas la responsabilité d’un camp. Elle appelle une mobilisation générale de la société", a-t-il rappelé.
Ministère de la Ville - 2016-10-25
La question de la radicalisation a été abordée avec pragmatisme, dans toute sa complexité et dans toutes ces dimensions :
- la détection et le signalement de situations problématiques ;
- la structuration d’un réseau de prise en charge ;
- la mise en place d’une action locale partenariale ;
- l’élaboration d’un contre-discours face aux discours de haine diffusés sur Internet.
UN PILOTAGE OPÉRATIONNEL DÉPARTEMENTAL
Depuis deux ans, l’État a profondément modifié son approche de la prévention et du traitement de la radicalisation. Le pilotage opérationnel de cette politique est désormais assuré à l’échelon départemental, sous l’autorité du préfet, afin d’apporter des réponses adaptées aux situations locales.
De nombreux outils pour prévenir ou enrayer les processus de radicalisation ont été créés. Ils permettent un dialogue permanant entre les autorités, les acteurs locaux et la société civile. En voici quelques exemples :
- l’ouverture d’une plateforme téléphonique nationale dédiée aux familles, qui permet la signalisation d’un proche (N° vert : 0 800 005 696)
- la création d’un fichier de suivi des individus radicalisés, le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation terroriste ou FSPRT ;
- l’élaboration d’une grille d’indicateurs de radicalisation violente, utilisable par tous les acteurs de terrain ;
- l’ouverture d’un site Internet dédié à la prévention et à la lutte contre la propagande djihadiste (Stop-djihadisme.gouv.fr).
- la création d’équipes mobiles d’intervention ;
- l’ouverture, en septembre dernier, du premier centre de prévention, d’insertion et de citoyenneté, localisé en Indre-et-Loire.
UN PLAN D’ACTION À DÉFINIR DANS CHAQUE CONTRAT DE VILLE
Même si tous les territoires sont aujourd’hui concernés par les phénomènes de radicalisation, Patrick Kanner, a rappelé les mesures plus spécifiques qui concernent les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Désormais, chacun des 435 contrats de villes devra être complété, d’ici la fin de l’année, par un plan d’actions sur la prévention de la radicalisation. Les 317 délégués du préfet présents dans les quartiers assurent un rôle d’appui pour élaborer ces plans. Il également souligné le rôle "majeur" des associations dans la prévention spécialisée. "Le mal auquel nous sommes confrontés n’est pas l’affaire exclusive du Gouvernement, elle n’est pas la responsabilité d’un camp. Elle appelle une mobilisation générale de la société", a-t-il rappelé.
Ministère de la Ville - 2016-10-25
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