Ségolène Neuville a notamment rappelé la genèse du système français d’action sociale qui, depuis sa création, a fortement évolué, avec de nouveaux besoins, de nouveaux métiers, une transformation des territoires et des modèles familiaux. Le système français est, de par ces évolutions, un des meilleurs systèmes sociaux au monde mais également un des plus complexes, à cause d’un empilement des dispositifs et de la multiplicité des acteurs.
Elle a également exposé le plan d’action en faveur du travail social et du développement social, qui a été présenté en conseil des ministres le 21 octobre 2015, et qui a pour but de simplifier les démarches à faire pour les citoyens tout en recentrant les missions des travailleurs sociaux sur l’accompagnement des personnes. Ce plan d’action comprend trois parties :
- renforcer la participation des citoyens ;
- mieux articuler les politiques publiques entre elles pour promouvoir le développement social ;
- moderniser l’appareil de formation et revaloriser les métiers du travail social.
Parmi les propositions des différents intervenants :
- l’un des grands enjeux du travail social est le "faire ensemble". C’est un enjeu pour l’accessibilité des dispositifs existants ; l’appropriation des politiques publiques par les citoyens ; la compréhension du sens de l’action publique.
Ces enjeux sont aujourd’hui à prendre en compte à chaque fois que sont développées des politiques publiques. Le député a rappelé que la simplification des minimas sociaux n’a pas pour but de créer des droits plus restreints mais de permettre aux usagers et aux travailleurs sociaux de comprendre facilement le fonctionnement et l’articulation des dispositifs…
- laisser le temps aux usagers de se saisir des sujets sur lesquels ils peuvent être amenés à être auditionnés, et de leur proposer un accompagnement sur les sujets qu’ils ne maîtrisent pas forcément.
François Soulage, président du collectif Alerte signale trois points à retravailler :
- le référent de parcours, qui est encore un concept flou ;
- les méthode d’évaluation, qui ne doivent pas uniquement être quantitatives mais également qualitatives, ce qui nécessite l’élaboration de nouveaux indicateurs ;
- les moyens : la volonté du ministère semble être de travailler mieux avec des moyens identiques, est-ce possible ? Il faudrait pouvoir mieux apprécier les économies que permet le travail social dans la société.
Le secteur du travail social est assez opaque, hétérogène voire hétéroclite, et peu lisible (143 certifications relatives à l’action sociale pouvant être délivrées par cinq ministères certificateurs). Le plan d’action est donc une opportunité de pouvoir créer des unités de recherche pour préfigurer une École supérieure en intervention sociale…
CNLE - 2016-03-24
http://www.cnle.gouv.fr/Promouvoir-la-citoyennete.html
Elle a également exposé le plan d’action en faveur du travail social et du développement social, qui a été présenté en conseil des ministres le 21 octobre 2015, et qui a pour but de simplifier les démarches à faire pour les citoyens tout en recentrant les missions des travailleurs sociaux sur l’accompagnement des personnes. Ce plan d’action comprend trois parties :
- renforcer la participation des citoyens ;
- mieux articuler les politiques publiques entre elles pour promouvoir le développement social ;
- moderniser l’appareil de formation et revaloriser les métiers du travail social.
Parmi les propositions des différents intervenants :
- l’un des grands enjeux du travail social est le "faire ensemble". C’est un enjeu pour l’accessibilité des dispositifs existants ; l’appropriation des politiques publiques par les citoyens ; la compréhension du sens de l’action publique.
Ces enjeux sont aujourd’hui à prendre en compte à chaque fois que sont développées des politiques publiques. Le député a rappelé que la simplification des minimas sociaux n’a pas pour but de créer des droits plus restreints mais de permettre aux usagers et aux travailleurs sociaux de comprendre facilement le fonctionnement et l’articulation des dispositifs…
- laisser le temps aux usagers de se saisir des sujets sur lesquels ils peuvent être amenés à être auditionnés, et de leur proposer un accompagnement sur les sujets qu’ils ne maîtrisent pas forcément.
François Soulage, président du collectif Alerte signale trois points à retravailler :
- le référent de parcours, qui est encore un concept flou ;
- les méthode d’évaluation, qui ne doivent pas uniquement être quantitatives mais également qualitatives, ce qui nécessite l’élaboration de nouveaux indicateurs ;
- les moyens : la volonté du ministère semble être de travailler mieux avec des moyens identiques, est-ce possible ? Il faudrait pouvoir mieux apprécier les économies que permet le travail social dans la société.
Le secteur du travail social est assez opaque, hétérogène voire hétéroclite, et peu lisible (143 certifications relatives à l’action sociale pouvant être délivrées par cinq ministères certificateurs). Le plan d’action est donc une opportunité de pouvoir créer des unités de recherche pour préfigurer une École supérieure en intervention sociale…
CNLE - 2016-03-24
http://www.cnle.gouv.fr/Promouvoir-la-citoyennete.html
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