L’AMF souhaite tout d’abord que tous les policiers municipaux dotés d’une arme de poing soient équipés d’un gilet pare-balles et demande que l’Etat s’engage à co-financer de façon pérenne l’achat de cet équipement.
Afin de renforcer la complémentarité avec les forces de sécurité de l’Etat, de nombreux maires ont signé des conventions de coordination pour leur police municipale, dans le respect des compétences de chacun. Aussi, l’AMF demande à l’Etat de généraliser les communications opérationnelles entre la police ou la gendarmerie nationales et les polices municipales.
Concernant l’armement, il doit rester conditionné par la demande du maire, en fonction des missions exercées, des lieux et des horaires d’intervention, et soumis à l’approbation du préfet. L’équipement en armes de poing ne peut en effet se décréter, et surtout pas dans l’urgence car il suppose, pour le moins, une formation préalable des agents et une organisation appropriée.
Sur un plan général, l’AMF rappelle sa conviction, unanime et constante, que le rôle des polices municipales et leur doctrine d’emploi doivent continuer à être définis par le maire, conformément au cadre légal actuel sur la création et les missions relevant des polices municipales.
Enfin, pour l’AMF, le développement et le renforcement des polices municipales ne doit pas se traduire par le désengagement des forces de police et de gendarmerie nationales sur le terrain.
AMF - 2015-01-16
Afin de renforcer la complémentarité avec les forces de sécurité de l’Etat, de nombreux maires ont signé des conventions de coordination pour leur police municipale, dans le respect des compétences de chacun. Aussi, l’AMF demande à l’Etat de généraliser les communications opérationnelles entre la police ou la gendarmerie nationales et les polices municipales.
Concernant l’armement, il doit rester conditionné par la demande du maire, en fonction des missions exercées, des lieux et des horaires d’intervention, et soumis à l’approbation du préfet. L’équipement en armes de poing ne peut en effet se décréter, et surtout pas dans l’urgence car il suppose, pour le moins, une formation préalable des agents et une organisation appropriée.
Sur un plan général, l’AMF rappelle sa conviction, unanime et constante, que le rôle des polices municipales et leur doctrine d’emploi doivent continuer à être définis par le maire, conformément au cadre légal actuel sur la création et les missions relevant des polices municipales.
Enfin, pour l’AMF, le développement et le renforcement des polices municipales ne doit pas se traduire par le désengagement des forces de police et de gendarmerie nationales sur le terrain.
AMF - 2015-01-16
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