Dans le champ de l’inclusion scolaire « à la française » des élèves en situation de handicap, l’innovation récente des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés consiste à structurer l’accompagnement de ces élèves selon une organisation conçue à l’échelon d’un territoire regroupant plusieurs niveaux d’enseignement, et permettant de sécuriser la continuité des parcours de l’école primaire au lycée.
À partir d’une enquête qualitative, cette contribution vise à analyser les modalités selon lesquelles ces PIAL se sont déclinés dans l’académie de Lyon. Sur la base d’une analyse documentaire, de l’observation d’une série de réunions de lancement et d’une quinzaine d’entretiens, elle montre que les PIAL se sont d’abord traduits par une focalisation sur la rationalisation des services des Accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH), un personnel non-enseignant de statut précaire, dont la notification est hors de contrôle de l’Éducation nationale.
La géométrie variable du dispositif rend alors possible un assez large répertoire de modalités de gestion de ce personnel, ce qui se solde par des fonctionnements de PIAL parfois fort différents d’une circonscription scolaire à l’autre.
Au-delà de ce « repli gestionnaire » (Laforgue, 2005), l’étude montre que le PIAL est révélateur d’une politique institutionnelle (Knoepfel, et al., 2015) qui restitue à l’État scolaire certaines de ses capacités affaiblies par la départementalisation de l’action publique sur le handicap.
Source - EDUCOOP
À partir d’une enquête qualitative, cette contribution vise à analyser les modalités selon lesquelles ces PIAL se sont déclinés dans l’académie de Lyon. Sur la base d’une analyse documentaire, de l’observation d’une série de réunions de lancement et d’une quinzaine d’entretiens, elle montre que les PIAL se sont d’abord traduits par une focalisation sur la rationalisation des services des Accompagnantes des élèves en situation de handicap (AESH), un personnel non-enseignant de statut précaire, dont la notification est hors de contrôle de l’Éducation nationale.
La géométrie variable du dispositif rend alors possible un assez large répertoire de modalités de gestion de ce personnel, ce qui se solde par des fonctionnements de PIAL parfois fort différents d’une circonscription scolaire à l’autre.
Au-delà de ce « repli gestionnaire » (Laforgue, 2005), l’étude montre que le PIAL est révélateur d’une politique institutionnelle (Knoepfel, et al., 2015) qui restitue à l’État scolaire certaines de ses capacités affaiblies par la départementalisation de l’action publique sur le handicap.
Source - EDUCOOP
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