
Initialement prévu au début de l’été, la dissolution de l’Assemblée nationale en a décidé autrement. L’association Villes de France a été contrainte en effet de reporter son congrès annuel à l’automne. Entre-temps, son président et maire de Châteauroux, Gil Avérous, est devenu ministre.
La rentrée a aussi été marquée par une énième polémique sur la gestion financière des collectivités a mobilisé à l’unissions l’ensemble des associations d’élus.
Retour avec Jean-François Debat, Maire de Bourg-en-Bresse et vice-président de Villes de France, sur ces accusations.
Comment avez-vous vécu les dernières accusations sur le rôle des collectivités dans le poids de la dette française ?
Jean-François Debat : Ces attaques, qui ont été des tacles par derrière, les deux pieds décollés, du précédent gouvernement finissant, sont vraiment inadaptées, inacceptables, injustifiées et assez indignes, en fait, du niveau des enjeux. Je rappelle juste deux chiffres : en 2023, la dette publique s’élève à 155 milliards d’euros. Sur ces 155 milliards, les collectivités territoriales, l’ensemble des collectivités territoriales, représentent 5,5 milliards. Nous ne sommes que 3,54 % du problème avec une dette totalement liée au financement des investissements. Nous avons vu, finalement, une manière de se défausser sur les collectivités locales d’un problème réel, mais qui relève des choix de l’État, y compris du gouvernement.
Paroles d’élus - La suite…
La rentrée a aussi été marquée par une énième polémique sur la gestion financière des collectivités a mobilisé à l’unissions l’ensemble des associations d’élus.
Retour avec Jean-François Debat, Maire de Bourg-en-Bresse et vice-président de Villes de France, sur ces accusations.
Comment avez-vous vécu les dernières accusations sur le rôle des collectivités dans le poids de la dette française ?
Jean-François Debat : Ces attaques, qui ont été des tacles par derrière, les deux pieds décollés, du précédent gouvernement finissant, sont vraiment inadaptées, inacceptables, injustifiées et assez indignes, en fait, du niveau des enjeux. Je rappelle juste deux chiffres : en 2023, la dette publique s’élève à 155 milliards d’euros. Sur ces 155 milliards, les collectivités territoriales, l’ensemble des collectivités territoriales, représentent 5,5 milliards. Nous ne sommes que 3,54 % du problème avec une dette totalement liée au financement des investissements. Nous avons vu, finalement, une manière de se défausser sur les collectivités locales d’un problème réel, mais qui relève des choix de l’État, y compris du gouvernement.
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