Extraits : "… Notre premier défi, c’est la venue rapide de tous les opérateurs sur tous les réseaux d’initiative publique. Un opérateur comme SFR ou Orange, qui ne vient que sur les réseaux qu’il exploite, c’est insupportable. Des opérateurs comme Bouygues et Free qui plaident pour que les RIP soient moins chers que dans les zones rentables, ça l’est aussi.
Les collectivités ont accepté beaucoup de compromis pour travailler avec les opérateurs.
- Respecter les zones rentables qu’ils ont préemptées.
- Se calquer sur une architecture commune.
- S’aligner sur leurs tarifs.
S’il faut encore progresser sur l’homogénéisation, pourquoi pas ? Mais pas pour donner un nouveau prétexte à retarder leur arrivée.
Sans attendre, ils doivent co-investir ab initio sur les réseaux que nous finançons, pour servir leurs clients, qui sont nos administrés.
(…)
Le deuxième sujet majeur, c’est le respect des intentions d’investissements que les opérateurs privés ont librement établies, dont la crédibilité a été reconnue par l’État, et qui gèlent l’intervention publique. L’avancement est inégal, Orange remplissant nettement mieux ses objectifs, mais avec des différences suivant les territoires. Au total, à mi-chemin du programme 2010-2020, nous en sommes au quart des prises pour la zone très dense et la zone AMII, qui n’est pas encore la zone conventionnée même si nous progressons.(…)
Le programme de ce colloque comporte également un volet important sur le numérique éducatif. Il faut déployer des réseaux dans les rues, mais aussi dans les bâtiments, les gérer, et équiper les élèves. Il s’agit d’un enjeu politique et financier considérable, pour que le numérique puisse être pleinement utilisé au quotidien. (…)
Pour conclure, un mot également sur le mobile. Nous nous réjouissons que la question de la couverture soit redevenue une priorité du gouvernement et de l’ARCEP. Depuis 2003 les plans se succèdent sur les zones blanches, qui concernent environ 1% de la population, et nous n’avons pas fini ; les collectivités, avec l’État, y prennent part. Mais le développement des usages mobiles a rendu le problème bien plus vaste, et il relève avant tout de l’investissement des opérateurs. Il faut créer les bonnes incitations à travailler sur la qualité de la couverture, et là aussi des mesures sont proposées dans le projet de loi République Numérique.
Enfin, Monsieur le Ministre, il y aura bien un big bang dans les télécoms, au bénéfice et de l’investissement, et des consommateurs : sur 85% du territoire va se déployer un réseau en fibre optique jusqu’à l’usager, à l’initiative des collectivités, avec l’aide de l’État. Le chantier est multiple, considérable, évolutif. Élus et services des collectivités sont mobilisés, et c’est ensemble que nous allons le réussir.
AVICCA - 2016-04-06
Les collectivités ont accepté beaucoup de compromis pour travailler avec les opérateurs.
- Respecter les zones rentables qu’ils ont préemptées.
- Se calquer sur une architecture commune.
- S’aligner sur leurs tarifs.
S’il faut encore progresser sur l’homogénéisation, pourquoi pas ? Mais pas pour donner un nouveau prétexte à retarder leur arrivée.
Sans attendre, ils doivent co-investir ab initio sur les réseaux que nous finançons, pour servir leurs clients, qui sont nos administrés.
(…)
Le deuxième sujet majeur, c’est le respect des intentions d’investissements que les opérateurs privés ont librement établies, dont la crédibilité a été reconnue par l’État, et qui gèlent l’intervention publique. L’avancement est inégal, Orange remplissant nettement mieux ses objectifs, mais avec des différences suivant les territoires. Au total, à mi-chemin du programme 2010-2020, nous en sommes au quart des prises pour la zone très dense et la zone AMII, qui n’est pas encore la zone conventionnée même si nous progressons.(…)
Le programme de ce colloque comporte également un volet important sur le numérique éducatif. Il faut déployer des réseaux dans les rues, mais aussi dans les bâtiments, les gérer, et équiper les élèves. Il s’agit d’un enjeu politique et financier considérable, pour que le numérique puisse être pleinement utilisé au quotidien. (…)
Pour conclure, un mot également sur le mobile. Nous nous réjouissons que la question de la couverture soit redevenue une priorité du gouvernement et de l’ARCEP. Depuis 2003 les plans se succèdent sur les zones blanches, qui concernent environ 1% de la population, et nous n’avons pas fini ; les collectivités, avec l’État, y prennent part. Mais le développement des usages mobiles a rendu le problème bien plus vaste, et il relève avant tout de l’investissement des opérateurs. Il faut créer les bonnes incitations à travailler sur la qualité de la couverture, et là aussi des mesures sont proposées dans le projet de loi République Numérique.
Enfin, Monsieur le Ministre, il y aura bien un big bang dans les télécoms, au bénéfice et de l’investissement, et des consommateurs : sur 85% du territoire va se déployer un réseau en fibre optique jusqu’à l’usager, à l’initiative des collectivités, avec l’aide de l’État. Le chantier est multiple, considérable, évolutif. Élus et services des collectivités sont mobilisés, et c’est ensemble que nous allons le réussir.
AVICCA - 2016-04-06
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