
Le plan « vélo et mobilités actives » présenté par le gouvernement en septembre 2018 avait pour objectif de tripler la part modale du vélo en France. Celle-ci représenterait toutefois moins de 10% des déplacements quotidiens.
Transformer la mobilité reste l’un des grands enjeux du XXIe siècle, la préservation de l’environnement réclamant une réduction drastique de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Or le secteur du transport y contribue largement : en France, il représente 31 % des émissions de GES, en Europe 22 % et 17 % au niveau mondial.
Une prise de conscience des pouvoirs publics
La France a été rappelée à l’ordre en 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne, pointant du doigt 12 agglomérations françaises « coupables » d’émettre des taux de dioxyde d’azote (NO2) supérieurs depuis 2010 aux seuils autorisés.
Le législateur français s’est donc emparé, ces dernières années, de la question des transports. Issue des Assises de la mobilité tenues en France en 2017, la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019 pose, à travers trois piliers, les bases d’une nouvelle mobilité des personnes : investir dans les transports (notamment ferroviaire) ; encourager des solutions alternatives au véhicule individuel ; inciter les particuliers et les collectivités à tendre vers l’objectif de neutralité carbone.
Quant à la stratégie nationale bas carbone (SNBC), dont la dernière version a été adoptée en avril 2020, elle donne des orientations pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (ce qu’on appelle aussi « décarbonation ») et réduire l’empreinte carbone des Français.
Au sommaire :
- Encore de nombreux « trous dans la raquette »
- Résistances au changement
- Retrofit, autopartage, covoiturage…
- Triple enjeu économique, social et environnemental
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Transformer la mobilité reste l’un des grands enjeux du XXIe siècle, la préservation de l’environnement réclamant une réduction drastique de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Or le secteur du transport y contribue largement : en France, il représente 31 % des émissions de GES, en Europe 22 % et 17 % au niveau mondial.
Une prise de conscience des pouvoirs publics
La France a été rappelée à l’ordre en 2019 par la Cour de justice de l’Union européenne, pointant du doigt 12 agglomérations françaises « coupables » d’émettre des taux de dioxyde d’azote (NO2) supérieurs depuis 2010 aux seuils autorisés.
Le législateur français s’est donc emparé, ces dernières années, de la question des transports. Issue des Assises de la mobilité tenues en France en 2017, la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019 pose, à travers trois piliers, les bases d’une nouvelle mobilité des personnes : investir dans les transports (notamment ferroviaire) ; encourager des solutions alternatives au véhicule individuel ; inciter les particuliers et les collectivités à tendre vers l’objectif de neutralité carbone.
Quant à la stratégie nationale bas carbone (SNBC), dont la dernière version a été adoptée en avril 2020, elle donne des orientations pour atteindre la neutralité carbone en 2050 (ce qu’on appelle aussi « décarbonation ») et réduire l’empreinte carbone des Français.
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