
Cette table-ronde organisée lors des Rencontres Nationales du Transport Public a été l'occasion d'échanger sur la relation entre les transports publics et le vélo : y a t'il concurrence ? Comment favoriser les complémentarités et l'intermodalité ? Lors du congrès des RNTP2021, le Cerema, représenté par Yannick Prebay, directeur technique Territoires et Ville, est intervenu à une table-ronde sur l’articulation entre transports publics et vélo. La question de la complémentarité ou concurrence entre ces deux modes de déplacements, dont les usages ont été bouleversés avec la crise Covid, est au cœur des débats.
En effet, l’usage du vélo a explosé tandis que les transports collectifs peinent à retrouver leur fréquentation d’avant-crise. On observe par ailleurs un certain report modal depuis les transports collectifs vers le vélo, tandis que les usagers de la voiture restent plutôt au volant de leur véhicule...
Vélo-transports collectifs : concurrence ou complémentarité ?
Ensemble, transports publics et modes actifs peuvent former une offre très complète pour une large majorité de déplacements et d’usagers. De cette synergie peut naître une offre qualitative favorisant la baisse de la part modale de la voiture, pour des villes plus apaisées, inclusives, sobres, et décarbonées.
Il est indispensable d’afficher clairement les raisons du "contre-voiture" pour éviter l’incompréhension contre-productive des habitants. Ainsi, l’objectif de la mesure d’abaissement de la vitesse à 30km/h est de dissuader l’usage de la voiture et de faciliter la cohabitation des modes alternatifs pour en encourager l’usage.
Les aménagements vélos- transports collectifs
Pour Jean-Charles Kohlhaas, vice-président mobilité de la métropole de Lyon et du Sytral, il est nécessaire d’arrêter de caler l’organisation des transports collectifs sur les heures de pointe car 65% des déplacements réalisés en transports collectifs sont réalisés en dehors de ces périodes. Cela permettrait d’améliorer la qualité de service pour les usagers des transports collectifs.
Il convient d’encourager le rééquilibrage de l’espace public en faveur du transport public et des modes actifs.
L’intermodalité vélo-transports collectifs
L’usage du vélo est particulièrement pertinent pour des rabattements vers et depuis les transports collectifs, pour parcourir "les derniers kilomètres". Un des outils pour faciliter l’intermodalité est le déploiement du stationnement sécurisé aux arrêts de transports collectifs et dans les pôles d’échanges.
L’articulation urbanisme-transport, base de l’alternative à la voiture
Sur ce sujet le Cerema va accompagner certains lauréats du 4e appel à projets "transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux", sur l’articulation urbanisme-transport des projets.
Françoise Rossignol, présidente du Club des Villes et Territoires Cyclables, a conclu la table-ronde sur l‘importance de déployer les politiques de développement du vélo hors des métropoles, dans les villes moyennes et zones peu denses.
CEREMA>> Dossier complet
En effet, l’usage du vélo a explosé tandis que les transports collectifs peinent à retrouver leur fréquentation d’avant-crise. On observe par ailleurs un certain report modal depuis les transports collectifs vers le vélo, tandis que les usagers de la voiture restent plutôt au volant de leur véhicule...
Vélo-transports collectifs : concurrence ou complémentarité ?
Ensemble, transports publics et modes actifs peuvent former une offre très complète pour une large majorité de déplacements et d’usagers. De cette synergie peut naître une offre qualitative favorisant la baisse de la part modale de la voiture, pour des villes plus apaisées, inclusives, sobres, et décarbonées.
Il est indispensable d’afficher clairement les raisons du "contre-voiture" pour éviter l’incompréhension contre-productive des habitants. Ainsi, l’objectif de la mesure d’abaissement de la vitesse à 30km/h est de dissuader l’usage de la voiture et de faciliter la cohabitation des modes alternatifs pour en encourager l’usage.
Les aménagements vélos- transports collectifs
Pour Jean-Charles Kohlhaas, vice-président mobilité de la métropole de Lyon et du Sytral, il est nécessaire d’arrêter de caler l’organisation des transports collectifs sur les heures de pointe car 65% des déplacements réalisés en transports collectifs sont réalisés en dehors de ces périodes. Cela permettrait d’améliorer la qualité de service pour les usagers des transports collectifs.
Il convient d’encourager le rééquilibrage de l’espace public en faveur du transport public et des modes actifs.
L’intermodalité vélo-transports collectifs
L’usage du vélo est particulièrement pertinent pour des rabattements vers et depuis les transports collectifs, pour parcourir "les derniers kilomètres". Un des outils pour faciliter l’intermodalité est le déploiement du stationnement sécurisé aux arrêts de transports collectifs et dans les pôles d’échanges.
L’articulation urbanisme-transport, base de l’alternative à la voiture
Sur ce sujet le Cerema va accompagner certains lauréats du 4e appel à projets "transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux", sur l’articulation urbanisme-transport des projets.
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