
Trois ans après la mise en place de la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare), un premier bilan de sa montée en charge peut être établi. Entre 2014 et 2017, le nombre de bénéficiaires des compléments d’activité [complément libre choix d’activité (Clca et Prepare)] a fortement chuté (- 43 %) pour atteindre 271 900 bénéficiaires en décembre 2017.
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse. D’abord, la condition de partage par les deux parents - pour bénéficier de la prestation jusqu’aux 3 ans de l’enfant - a eu pour conséquence une sortie massive des familles dès les 24 mois de droits atteints. Entre 2014 et 2017, le nombre de familles dont le benjamin a de plus de 2 ans diminue de 83 %, expliquant plus de la moitié de l’évolution totale des bénéficiaires.
En outre, le nombre de bénéficiaires dont l’enfant a moins de 2 ans a chuté de près de 25 %. Cette diminution s’explique avant tout par un moindre attrait des familles pour la prestation amorcée depuis 2006 mais s’étant accentuée en 2014 et 2015 probablement en lien avec la baisse du montant de prestation depuis la réforme d’avril 2014. De façon plus marginale, la diminution récente de la natalité concourt également à cette tendance.
Enfin, même si le nombre de pères bénéficiaires a décru entre 2014 et 2017 (- 1 900 bénéficiaires), la part des hommes percevant la prestation parmi l’ensemble des bénéficiaires a augmenté (de 3,9 % à 6,2 %). Cependant, elle reste encore très minoritaire.
CNAF - l’e-ssentiel n° 183 - Décembre 2018
Plusieurs facteurs expliquent cette baisse. D’abord, la condition de partage par les deux parents - pour bénéficier de la prestation jusqu’aux 3 ans de l’enfant - a eu pour conséquence une sortie massive des familles dès les 24 mois de droits atteints. Entre 2014 et 2017, le nombre de familles dont le benjamin a de plus de 2 ans diminue de 83 %, expliquant plus de la moitié de l’évolution totale des bénéficiaires.
En outre, le nombre de bénéficiaires dont l’enfant a moins de 2 ans a chuté de près de 25 %. Cette diminution s’explique avant tout par un moindre attrait des familles pour la prestation amorcée depuis 2006 mais s’étant accentuée en 2014 et 2015 probablement en lien avec la baisse du montant de prestation depuis la réforme d’avril 2014. De façon plus marginale, la diminution récente de la natalité concourt également à cette tendance.
Enfin, même si le nombre de pères bénéficiaires a décru entre 2014 et 2017 (- 1 900 bénéficiaires), la part des hommes percevant la prestation parmi l’ensemble des bénéficiaires a augmenté (de 3,9 % à 6,2 %). Cependant, elle reste encore très minoritaire.
CNAF - l’e-ssentiel n° 183 - Décembre 2018
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