
La densité a-t-elle favorisé la diffusion du virus ? Jean-Pierre Orfeuil propose des éléments pour clarifier les débats et interroge les conséquences de la pandémie pour l’urbanisme.
La pandémie de Covid-19 a suscité de nombreuses analyses dans le champ des sciences humaines et sociales, y compris sur le registre territorial. En réaction non seulement à certaines affirmations à propos des liens entre densité et mortalité de la maladie, mais aussi à l’option de confiner tout le territoire entre mars et mai 2020, nous proposons ici quelques réflexions visant à clarifier les débats.
Le 26 mars 2020, Jacques Lévy écrivait : "On pourrait s’attendre à ce que les grandes villes soient beaucoup plus touchées que les autres espaces. Tel n’est pas le cas. […]. On peut se demander si les citadins bénéficient d’une immunité particulière qui serait liée à leur forte exposition permanente à des agents pathogènes multiples." Six mois plus tard, des réponses ont été apportées par la confirmation de la surmortalité en Île-de-France et par une étude de l’INSEE qui établit un lien entre densité communale et taux de mortalité (2020). Mais, plus largement, les commentaires et les analyses qui ont remis en cause le rôle de la densité dans la propagation et dans la létalité du virus méritent d’être présentés, car ils soulèvent des questions de méthode et les enjeux de l’après-Covid.
Au sommaire
Densité et virus : clarifier les débats
De la crise à l’après : quels compromis urbains ?
Questions vives pour l’urbanisme
Métropolitiques - Article complet
2020-10-20
La pandémie de Covid-19 a suscité de nombreuses analyses dans le champ des sciences humaines et sociales, y compris sur le registre territorial. En réaction non seulement à certaines affirmations à propos des liens entre densité et mortalité de la maladie, mais aussi à l’option de confiner tout le territoire entre mars et mai 2020, nous proposons ici quelques réflexions visant à clarifier les débats.
Le 26 mars 2020, Jacques Lévy écrivait : "On pourrait s’attendre à ce que les grandes villes soient beaucoup plus touchées que les autres espaces. Tel n’est pas le cas. […]. On peut se demander si les citadins bénéficient d’une immunité particulière qui serait liée à leur forte exposition permanente à des agents pathogènes multiples." Six mois plus tard, des réponses ont été apportées par la confirmation de la surmortalité en Île-de-France et par une étude de l’INSEE qui établit un lien entre densité communale et taux de mortalité (2020). Mais, plus largement, les commentaires et les analyses qui ont remis en cause le rôle de la densité dans la propagation et dans la létalité du virus méritent d’être présentés, car ils soulèvent des questions de méthode et les enjeux de l’après-Covid.
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De la crise à l’après : quels compromis urbains ?
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