Cet ouvrage est l’occasion pour l’Insee de présenter pour la première fois sur les nouvelles régions des données et des analyses sur la population, l’emploi, les conditions de vie et les entreprises.
Les dossiers et les fiches présentés apportent également un éclairage détaillé sur les modes de vies, le marché du travail, et l’évolution démographique à différents échelons territoriaux, ainsi qu’une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité de population.
Nouvelles régions : des différences moins marquées - La réforme territoriale réduit le nombre de régions de 27 à 18 (y compris DOM). Le nouveau découpage retenu tend à rapprocher les nouvelles régions en termes de population, de produit intérieur brut ou de répartition des activités économiques. Les nouvelles régions atteignent par ailleurs des niveaux de population importants, comparables à leurs voisines européennes. Les nouveaux ensembles ont des caractéristiques démographiques plus proches
La hiérarchie des villes en France métropolitaine sur trente ans : stabilité globale et reclassements - Entre 1982 et 2011, la croissance urbaine en France métropolitaine, mesurée par l’augmentation de la population des unités urbaines, a été de 23 %, soit 8,9 millions d’habitants supplémentaires. Ce phénomène a conjugué une extension de la superficie des villes à une densification de peuplement. Cet accroissement important ne s’est pas traduit par une modification massive des positions des villes au sein de la hiérarchie urbaine, restée globalement stable.
La répartition d’ensemble des villes qui"gagnent" ou qui"perdent" des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance (arc atlantique, sudméditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre). Au-delà, l’explication est à rechercher dans la dynamique de l’emploi offert dans les villes, premier facteur explicatif de la croissance de leur population. Un autre facteur favorable pour une ville est d’être située dans la couronne d’un grand pôle d’aire urbaine et de bénéficier de son effet d’entraînement.
Les modes de vie dans les villes européennes: avec un âge médian de 38 ans, les villes françaises sont plutôt jeunes - En France et en Allemagne, la surface moyenne habitable par personne est la plus grande d’Europe, avec 42 m², contre 36 m² dans l’ensemble des villes européennes.
La voiture reste le mode de transport majoritaire des habitants des habitants des villes européennes pour se rendre à leur travail : 60% des déplacements domicile-travail sont effectués en voiture ou en deux-roues motorisés, 20% en transports en commun et 20% en vélo ou à pied.
Avec un taux d’homicide moyen de 0,13 pour 10 000 habitants, les villes françaises étudiées sont en moyenne plus sûres, de ce point de vue, que les villes européennes (0,18).
La concentration des métiers par zone d’emploi tend à se renforcer - Les différents métiers sont présents de façon très diverse selon les territoires. Leur cartographie par zone d’emploi met en avant un contraste assez net entre, au sud, des zones très urbaines à forte concentration de cadres et professions intellectuelles et, au nord, d’autres plus agricoles, plus industrielles, plus ouvrières. Cette spécialisation a eu tendance à se renforcer au cours du temps.
De plus, les emplois proposés sur un territoire ne sont pas nécessairement occupés par les actifs résidant sur ce territoire. Cette inadéquation entre l’offre et la demande de travail est parfois marquée, notamment dans l’urbain dense. Il n’y a toutefois pas de lien entre cette inadéquation et la répartition des demandeurs d’emploi sur le territoire.
Une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité - Afin de dépasser les approches habituelles, le territoire peut être analysé selon une nouvelle grille d’analyse qui différencie de façon plus continue des espaces à faible et forte densité. Elle se fonde sur le degré de densité de population au sein des territoires. Ainsi caractérisées, les communes se positionnent en outre différemment par leur situation au sein des aires urbaines, leur taux d’évolution de population et les temps d’accès aux équipements…
INSEE - 2015-04-15
Les dossiers et les fiches présentés apportent également un éclairage détaillé sur les modes de vies, le marché du travail, et l’évolution démographique à différents échelons territoriaux, ainsi qu’une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité de population.
Nouvelles régions : des différences moins marquées - La réforme territoriale réduit le nombre de régions de 27 à 18 (y compris DOM). Le nouveau découpage retenu tend à rapprocher les nouvelles régions en termes de population, de produit intérieur brut ou de répartition des activités économiques. Les nouvelles régions atteignent par ailleurs des niveaux de population importants, comparables à leurs voisines européennes. Les nouveaux ensembles ont des caractéristiques démographiques plus proches
La hiérarchie des villes en France métropolitaine sur trente ans : stabilité globale et reclassements - Entre 1982 et 2011, la croissance urbaine en France métropolitaine, mesurée par l’augmentation de la population des unités urbaines, a été de 23 %, soit 8,9 millions d’habitants supplémentaires. Ce phénomène a conjugué une extension de la superficie des villes à une densification de peuplement. Cet accroissement important ne s’est pas traduit par une modification massive des positions des villes au sein de la hiérarchie urbaine, restée globalement stable.
La répartition d’ensemble des villes qui"gagnent" ou qui"perdent" des habitants se superpose assez bien à la géographie de la France en croissance (arc atlantique, sudméditerranée, vallée du Rhône, Île-de-France) et à celle de la France qui connaît des difficultés héritées de la régression des industries anciennes (Nord, Est, Centre). Au-delà, l’explication est à rechercher dans la dynamique de l’emploi offert dans les villes, premier facteur explicatif de la croissance de leur population. Un autre facteur favorable pour une ville est d’être située dans la couronne d’un grand pôle d’aire urbaine et de bénéficier de son effet d’entraînement.
Les modes de vie dans les villes européennes: avec un âge médian de 38 ans, les villes françaises sont plutôt jeunes - En France et en Allemagne, la surface moyenne habitable par personne est la plus grande d’Europe, avec 42 m², contre 36 m² dans l’ensemble des villes européennes.
La voiture reste le mode de transport majoritaire des habitants des habitants des villes européennes pour se rendre à leur travail : 60% des déplacements domicile-travail sont effectués en voiture ou en deux-roues motorisés, 20% en transports en commun et 20% en vélo ou à pied.
Avec un taux d’homicide moyen de 0,13 pour 10 000 habitants, les villes françaises étudiées sont en moyenne plus sûres, de ce point de vue, que les villes européennes (0,18).
La concentration des métiers par zone d’emploi tend à se renforcer - Les différents métiers sont présents de façon très diverse selon les territoires. Leur cartographie par zone d’emploi met en avant un contraste assez net entre, au sud, des zones très urbaines à forte concentration de cadres et professions intellectuelles et, au nord, d’autres plus agricoles, plus industrielles, plus ouvrières. Cette spécialisation a eu tendance à se renforcer au cours du temps.
De plus, les emplois proposés sur un territoire ne sont pas nécessairement occupés par les actifs résidant sur ce territoire. Cette inadéquation entre l’offre et la demande de travail est parfois marquée, notamment dans l’urbain dense. Il n’y a toutefois pas de lien entre cette inadéquation et la répartition des demandeurs d’emploi sur le territoire.
Une nouvelle approche sur les espaces à faible et forte densité - Afin de dépasser les approches habituelles, le territoire peut être analysé selon une nouvelle grille d’analyse qui différencie de façon plus continue des espaces à faible et forte densité. Elle se fonde sur le degré de densité de population au sein des territoires. Ainsi caractérisées, les communes se positionnent en outre différemment par leur situation au sein des aires urbaines, leur taux d’évolution de population et les temps d’accès aux équipements…
INSEE - 2015-04-15
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