
Les jeunes sont des utilisateurs significatifs des transports collectifs, relativement captifs. Leur fidélisation au moment du passage à la vie active est stratégique pour contribuer à la transition écologique, en complément d’autres politiques publiques (habitat, aménagement, etc.).
Le soutien public à la mobilité des jeunes a jusqu’ici été essentiellement financier. Il se matérialise par des réductions tarifaires importantes. Cependant, cette politique ne cible pas assez les jeunes les plus défavorisés et a un effet sur les recettes des services de transport, ce qui peut limiter leur capacité à développer l’offre. Le développement de la mobilité des jeunes en transports collectifs passe aussi par l’accès à une information complète et compréhensible en matière de temps de transport et de tarifs.
Pour les jeunes, le choix d’un mode de déplacement repose avant tout sur l’offre (desserte, fréquence, etc.).
Or il existe de fortes fractures territoriales en matière de transports collectifs. Les besoins de la population résidant dans les zones périurbaines et rurales ne sont pas suffisamment pris en compte, en dehors des transports scolaires, ce qui pénalise particulièrement les jeunes notamment pour leur accès à l’emploi.
Pour y répondre, les AOM s’efforcent peu à peu d’améliorer leurs offres de transports collectifs vers les zones peu denses, rurales ou péri-urbaines. Elles doivent toutefois faire face à des contraintes financières et dépasser leur manque de connaissances des besoins de mobilité des jeunes. À ce titre, il est nécessaire de renforcer la coordination entre AOM à l’échelle des bassins de mobilité régionaux.
La Cour formule les recommandations suivantes :
1. améliorer la connaissance des besoins de mobilité des jeunes et de leur utilisation des transports, en particulier pour le travail (autorités organisatrices de la mobilité, ministère délégué chargé des transports) ;
2. veiller à ce que les avantages tarifaires (abonnements ou tickets) applicables aux jeunes tiennent compte de leurs ressources financières (autorités organisatrices de la mobilité) ;
3. renforcer l’offre de transport collectif pour les jeunes dans les zones périurbaines et rurales plutôt que les avantages tarifaires, en développant la coordination entre autorités organisatrices de la mobilité (autorités organisatrices de la mobilité).
Cour des comptes - Rapport thématique
Le rapport public annuel 2025
Le soutien public à la mobilité des jeunes a jusqu’ici été essentiellement financier. Il se matérialise par des réductions tarifaires importantes. Cependant, cette politique ne cible pas assez les jeunes les plus défavorisés et a un effet sur les recettes des services de transport, ce qui peut limiter leur capacité à développer l’offre. Le développement de la mobilité des jeunes en transports collectifs passe aussi par l’accès à une information complète et compréhensible en matière de temps de transport et de tarifs.
Pour les jeunes, le choix d’un mode de déplacement repose avant tout sur l’offre (desserte, fréquence, etc.).
Or il existe de fortes fractures territoriales en matière de transports collectifs. Les besoins de la population résidant dans les zones périurbaines et rurales ne sont pas suffisamment pris en compte, en dehors des transports scolaires, ce qui pénalise particulièrement les jeunes notamment pour leur accès à l’emploi.
Pour y répondre, les AOM s’efforcent peu à peu d’améliorer leurs offres de transports collectifs vers les zones peu denses, rurales ou péri-urbaines. Elles doivent toutefois faire face à des contraintes financières et dépasser leur manque de connaissances des besoins de mobilité des jeunes. À ce titre, il est nécessaire de renforcer la coordination entre AOM à l’échelle des bassins de mobilité régionaux.
La Cour formule les recommandations suivantes :
1. améliorer la connaissance des besoins de mobilité des jeunes et de leur utilisation des transports, en particulier pour le travail (autorités organisatrices de la mobilité, ministère délégué chargé des transports) ;
2. veiller à ce que les avantages tarifaires (abonnements ou tickets) applicables aux jeunes tiennent compte de leurs ressources financières (autorités organisatrices de la mobilité) ;
3. renforcer l’offre de transport collectif pour les jeunes dans les zones périurbaines et rurales plutôt que les avantages tarifaires, en développant la coordination entre autorités organisatrices de la mobilité (autorités organisatrices de la mobilité).
Cour des comptes - Rapport thématique
Le rapport public annuel 2025
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