
Sur un an, le nombre de victimes de violences intrafamiliales non conjugales enregistrées a progressé de 14 % (+15 % pour les violences physiques et +8 % pour les violences sexuelles), dans un contexte restant marqué par la libération de la parole et l’amélioration de l’accueil des victimes par les services.
Comme les années précédentes, ces violences ont nettement plus augmenté en 2023 pour les mineurs que pour les majeurs (+15 % contre +9 %).
La part des victimes dénonçant des faits antérieurs à l’année en cours s’est stabilisée à un niveau élevé dans la sphère familiale non conjugale, la moitié des victimes dénonçant des faits commis antérieurement à leur année d’enregistrement.
Les victimes de violences intrafamiliales non conjugales enregistrées par les services de sécurité sont majoritairement des femmes et 79 % d’entre elles étaient mineures au moment des faits
En 2023, 47 900 personnes ont été mises en cause pour des violences physiques au sein de la sphère familiale non conjugale et 12 900 pour des violences sexuelles dans le même cadre. Les trois quarts sont des hommes et 90 % sont des majeurs.
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