
Il s’agit des limites de qualité prévues en application des dispositions du Code de la santé publique et des valeurs d’aide provisoires à la gestion (Vmax et Valeurs Sanitaires Provisoires) dans le cadre dérogatoire prévu par la réglementation. Il s’agit également de la valeur indicative de 0,9 µg/L pour chaque métabolite de pesticide non pertinent.
Au regard des concentrations en métabolites de pesticides dans les eaux, le HCSP recommande de :
- Définir, au niveau national, un suivi sur une liste minimale commune de molécules analysées.
- Faciliter l’accès aux données du contrôle sanitaire des eaux pour les usagers.
- Fournir aux agences régionales de santé (ARS) les moyens nécessaires pour la gestion des données du contrôle sanitaire.
Pour des raisons financières, éthiques, d’équité et de justice environnementale, le HCSP indique que les coûts engendrés par les traitements de l’eau ne peuvent pas, et ne doivent pas, reposer uniquement sur les seuls usagers, plus particulièrement pour les petites communes.
Avis Relatif à la gestion des risques sanitaires liés à la présence de pesticides et leurs métabolites dans les eaux destinées à la consommation humaine
Source - HCSP
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