La sécurité routière en France a connu une baisse globale depuis 2010. Toutefois, 2022 a vu une augmentation des décès sur autoroutes (+12%), tandis que les accidents étaient en légère baisse hors agglomération et stables en agglomération. Les accidents sur les zones d'intervention du réseau routier national non concédé (RRN NC) ne représentent que 0,1% des morts sur la route. Les causes principales sont l’hypovigilance et la vitesse inadaptée.
La mission recommande d’accélérer la mise en œuvre des actions en cours, axées sur le comportement et la perception des usagers, l’analyse des facteurs de risque et la coordination de l'évaluation des expérimentations et de traduire en mesures les enseignements de la démarche. Elle souligne l'importance de l'intégration du risque routier dans une approche globale des risques professionnels, avec des indicateurs spécifiques pour orienter les actions préventives.
Malgré l'impossibilité de comparer les données d'accidentologie en raison de l'hétérogénéité des interventions, un accroissement du risque routier est perçu chez les intervenants en France et à l'étranger, attribué au comportement des conducteurs. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les gestionnaires de routes.
L'investissement des directions interdépartementales des routes (DIR) dans la sécurité des agents est reconnu, la réussite en la matière nécessitant un management strict et bienveillant, ainsi qu’un partage des comportements. Les pratiques de National Highways en Angleterre et de Gaz Réseau Distribution France (GRDF) pourraient inspirer les DIR, s’appuyant sur une « culture juste » qui encourage à signaler les risques sans crainte de représailles.
IGEDD >> Rapport n° 014561-01
La mission recommande d’accélérer la mise en œuvre des actions en cours, axées sur le comportement et la perception des usagers, l’analyse des facteurs de risque et la coordination de l'évaluation des expérimentations et de traduire en mesures les enseignements de la démarche. Elle souligne l'importance de l'intégration du risque routier dans une approche globale des risques professionnels, avec des indicateurs spécifiques pour orienter les actions préventives.
Malgré l'impossibilité de comparer les données d'accidentologie en raison de l'hétérogénéité des interventions, un accroissement du risque routier est perçu chez les intervenants en France et à l'étranger, attribué au comportement des conducteurs. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les gestionnaires de routes.
L'investissement des directions interdépartementales des routes (DIR) dans la sécurité des agents est reconnu, la réussite en la matière nécessitant un management strict et bienveillant, ainsi qu’un partage des comportements. Les pratiques de National Highways en Angleterre et de Gaz Réseau Distribution France (GRDF) pourraient inspirer les DIR, s’appuyant sur une « culture juste » qui encourage à signaler les risques sans crainte de représailles.
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