
Le quinzième rapport de l’ONPE au Gouvernement et au Parlement porte un regard sur la situation en protection de l’enfance au cours de l’année 2020, une année marquée par la pandémie liée à la Covid-19. Il repose sur une démarche d’observation diachronique de la gestion de la crise sanitaire en protection de l’enfance et du fonctionnement du dispositif dans ce contexte, conduite selon des méthodes en grande partie qualitatives.
Des répercussions différentes de la crise sanitaire sur les enfants en danger et leurs familles apparaissent selon le type de situations de protection et l’âge des enfants ainsi qu’au fil des périodes successives de la crise.
Lors du premier confinement, qui a pu apparaître comme une «bulle sécurisante», un apaisement de certains enfants confiés a été relevé. Du côté des enfants protégés par des mesures à domicile, les retours des professionnels se caractérisent par leur inquiétude concernant la satisfaction des besoins des enfants, compte tenu des conditions de vie des familles confinées chez elles et d’un suivi plus ardu des situations.
Sur les périodes postérieures, plusieurs territoires font état d’une part d’une augmentation des situations à évaluer au titre des informations préoccupantes, d’autre part d’une augmentation des prises en charge après un an de crise sanitaire.
Les jeunes majeurs ont traversé des difficultés accrues, de même que les mineurs non accompagnés dont les vulnérabilités ont été renforcées.
Du point de vue des pratiques, on observe une attention particulière portée aux enfants confiés, avec des modes d’action des dispositifs d’accueil recentrés sur le rythme et les activités des enfants.
La situation a par ailleurs entrainé un bouleversement des pratiques d’intervention à domicile. Sont également relevées, à l’occasion d’initiatives de retour sur le vécu du premier confinement, des démarches inédites de recueil d’expériences donnant la parole aux enfants et parfois aux parents.
S’agissant du fonctionnement des organisations de protection de l’enfance au gré des différentes phases de la crise sanitaire, certaines ont su rapidement basculer d’un modèle à l’autre, ce qui renseigne sur leurs forces d’adaptation. Est également apparu un souci plus large de la société civile à l’égard de la mission de protection de l’enfance qui a reçu le concours décisif de bénévoles, de volontaires ainsi que d’associations. Tant au niveau local que national, le pilotage de la politique de protection de l’enfance a été mis à l’épreuve de l’urgence.
Cette situation très particulière n’a pas empêché, au cours de l’année, la continuité des travaux relatifs à la politique publique de protection de l’enfance, ni le maintien de la production de connaissances, également évoqués dans ce rapport. Il est fait état des dernières données disponibles, l’année de référence étant 2019, en termes de chiffres clés et de crimes et délits commis sur les mineurs.
L’actualité en protection de l’enfance se caractérise par l’engagement de différentes thématiques de travail, dans une perspective où l’appréhension globale de l’enfant, de son inscription dans des écosystèmes et la prise en compte de ses besoins fondamentaux restent des approches à renforcer. En lien avec les bouleversements provoqués par la crise sanitaire, il ressort un enjeu fort d’articulation des stratégies d’action, dont certaines ont connu des modalités renouvelées sur la période récente.
Observatoire national de la protection de l’enfance >> Rapport complet
Des répercussions différentes de la crise sanitaire sur les enfants en danger et leurs familles apparaissent selon le type de situations de protection et l’âge des enfants ainsi qu’au fil des périodes successives de la crise.
Lors du premier confinement, qui a pu apparaître comme une «bulle sécurisante», un apaisement de certains enfants confiés a été relevé. Du côté des enfants protégés par des mesures à domicile, les retours des professionnels se caractérisent par leur inquiétude concernant la satisfaction des besoins des enfants, compte tenu des conditions de vie des familles confinées chez elles et d’un suivi plus ardu des situations.
Sur les périodes postérieures, plusieurs territoires font état d’une part d’une augmentation des situations à évaluer au titre des informations préoccupantes, d’autre part d’une augmentation des prises en charge après un an de crise sanitaire.
Les jeunes majeurs ont traversé des difficultés accrues, de même que les mineurs non accompagnés dont les vulnérabilités ont été renforcées.
Du point de vue des pratiques, on observe une attention particulière portée aux enfants confiés, avec des modes d’action des dispositifs d’accueil recentrés sur le rythme et les activités des enfants.
La situation a par ailleurs entrainé un bouleversement des pratiques d’intervention à domicile. Sont également relevées, à l’occasion d’initiatives de retour sur le vécu du premier confinement, des démarches inédites de recueil d’expériences donnant la parole aux enfants et parfois aux parents.
S’agissant du fonctionnement des organisations de protection de l’enfance au gré des différentes phases de la crise sanitaire, certaines ont su rapidement basculer d’un modèle à l’autre, ce qui renseigne sur leurs forces d’adaptation. Est également apparu un souci plus large de la société civile à l’égard de la mission de protection de l’enfance qui a reçu le concours décisif de bénévoles, de volontaires ainsi que d’associations. Tant au niveau local que national, le pilotage de la politique de protection de l’enfance a été mis à l’épreuve de l’urgence.
Cette situation très particulière n’a pas empêché, au cours de l’année, la continuité des travaux relatifs à la politique publique de protection de l’enfance, ni le maintien de la production de connaissances, également évoqués dans ce rapport. Il est fait état des dernières données disponibles, l’année de référence étant 2019, en termes de chiffres clés et de crimes et délits commis sur les mineurs.
L’actualité en protection de l’enfance se caractérise par l’engagement de différentes thématiques de travail, dans une perspective où l’appréhension globale de l’enfant, de son inscription dans des écosystèmes et la prise en compte de ses besoins fondamentaux restent des approches à renforcer. En lien avec les bouleversements provoqués par la crise sanitaire, il ressort un enjeu fort d’articulation des stratégies d’action, dont certaines ont connu des modalités renouvelées sur la période récente.
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