
Dans ce nouveau Portrait financier des petites villes, sont analysés les comptes de l’année 2023 des 4 122 communes dont la population est comprise entre 2 500 et 25 000 habitants.
Cette année 2023 se distingue par une hausse de l’épargne brute des petites villes, en moyenne de + 6,6 % toutes strates confondues, notamment du fait de la progression de 7,1 % des valeurs locatives cadastrales. Cette embellie doit toutefois être relativisée dans la mesure où les dépenses locales continuent à être impactées par l’inflation.
La progression des dépenses de fonctionnement de + 4,7 % entre 2022 et 2023 est ainsi portée principalement par la masse salariale et les achats et charges externes. Quant aux dépenses d'équipement, encore marquées par l'effet rattrapage des années de crise, elles sont amplifiées par les prix élevés des matières premières.
L’amélioration de la situation financière des petites villes, par rapport à l’an passé, a néanmoins profité à l’investissement qui dépasse, pour la première fois, en volume, le niveau de référence de 2013. Et pour la première fois depuis 5 ans, les petites villes mobilisent leur trésorerie au service de l’investissement, cela est particulièrement vrai pour les communes de plus de 10 000 habitants.
D’ailleurs, avec l’emprunt, la trésorerie est le principal levier pouvant être utilisé par les petites villes pour financer la transition écologique, tandis que le levier « fiscalité » paraît difficile à mobiliser pour 56 % d'entre elles, compte tenu du niveau d'effort fiscal déjà atteint.
Face au mur d'investissement, la réduction des modes de financements à disposition des petites villes constatée dans l'étude demeure assez préoccupante.
Retrouvez ici l’étude « Regard financier sur les petites villes »
Source - APVF
Cette année 2023 se distingue par une hausse de l’épargne brute des petites villes, en moyenne de + 6,6 % toutes strates confondues, notamment du fait de la progression de 7,1 % des valeurs locatives cadastrales. Cette embellie doit toutefois être relativisée dans la mesure où les dépenses locales continuent à être impactées par l’inflation.
La progression des dépenses de fonctionnement de + 4,7 % entre 2022 et 2023 est ainsi portée principalement par la masse salariale et les achats et charges externes. Quant aux dépenses d'équipement, encore marquées par l'effet rattrapage des années de crise, elles sont amplifiées par les prix élevés des matières premières.
L’amélioration de la situation financière des petites villes, par rapport à l’an passé, a néanmoins profité à l’investissement qui dépasse, pour la première fois, en volume, le niveau de référence de 2013. Et pour la première fois depuis 5 ans, les petites villes mobilisent leur trésorerie au service de l’investissement, cela est particulièrement vrai pour les communes de plus de 10 000 habitants.
D’ailleurs, avec l’emprunt, la trésorerie est le principal levier pouvant être utilisé par les petites villes pour financer la transition écologique, tandis que le levier « fiscalité » paraît difficile à mobiliser pour 56 % d'entre elles, compte tenu du niveau d'effort fiscal déjà atteint.
Face au mur d'investissement, la réduction des modes de financements à disposition des petites villes constatée dans l'étude demeure assez préoccupante.
Retrouvez ici l’étude « Regard financier sur les petites villes »
Source - APVF
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