
Depuis juin 2019, la Caisse des dépôts et consignations détient 66% du capital de Transdev et le groupe allemand Rethmann 34%. Les deux actionnaires sont impliqués dans la gouvernance de l'entreprise, tout en lui laissant une certaine autonomie. La crise sanitaire a confirmé la solidité de la gouvernance et la bonne entente entre les actionnaires. Le fonctionnement du conseil d’administration et de ses comités s’avère satisfaisant.
L'attribution des fonctions entre le groupe et les filiales apparaît également pertinente.
La répartition des activités de Transdev au niveau mondial et les négociations qui ont eu lieu au plus près du terrain pour adapter les contrats ont permis de limiter les pertes au cours de la crise sanitaire. Le chiffre d’affaires de l’entreprise, de plus en plus tournée vers l’international, a toutefois connu une baisse significative en 2020 (-8,9%). Sur l’ensemble de la période observée, la rentabilité opérationnelle de Transdev est faible et ses fonds propres sont en baisse.
Transdev a profité de la crise sanitaire pour continuer à adapter son modèle à l’évolution des transports publics. Le portefeuille diversifié d'activités a été recentré sur les demandes des autorités organisatrices de transports et les zones les plus rentables. Mais le groupe va devoir faire face à trois défis dans les prochaines années : le contexte réglementaire, les conséquences de la crise sanitaire et les préoccupations environnementales, qui mettront à l'épreuve ses capacités d'adaptation.
La Cour formule au total cinq recommandations.
Recommandation n° 1 : Poursuivre le recentrage sur les activités et les implantations les plus rentables, avec une vigilance particulière sur les contrats aux États-Unis.
Recommandation n° 2 : Dans les nouveaux contrats, porter une attention particulière aux causes exogènes de l’évolution de la fréquentation, afin de limiter les risques économiques.
Recommandation n° 3 : Dès lors que la part variable de la rémunération des membres du comité exécutif représente une proportion significative du salaire, prévoir qu’une partie au moins soit versée de manière différée.
Recommandation n° 4 : Définir au niveau du groupe les compétences techniques clés nécessaires à l’évolution des métiers dans les prochaines années et les éventuels besoins en recrutements et en formations associés.
Recommandation n° 5 : Simplifier les systèmes de primes au sein des filiales françaises afin d’optimiser la gestion administrative et la paie au sein des centres de services partagés (EAP).
COUR DES COMPTES >> Rapport complet
L'attribution des fonctions entre le groupe et les filiales apparaît également pertinente.
La répartition des activités de Transdev au niveau mondial et les négociations qui ont eu lieu au plus près du terrain pour adapter les contrats ont permis de limiter les pertes au cours de la crise sanitaire. Le chiffre d’affaires de l’entreprise, de plus en plus tournée vers l’international, a toutefois connu une baisse significative en 2020 (-8,9%). Sur l’ensemble de la période observée, la rentabilité opérationnelle de Transdev est faible et ses fonds propres sont en baisse.
Transdev a profité de la crise sanitaire pour continuer à adapter son modèle à l’évolution des transports publics. Le portefeuille diversifié d'activités a été recentré sur les demandes des autorités organisatrices de transports et les zones les plus rentables. Mais le groupe va devoir faire face à trois défis dans les prochaines années : le contexte réglementaire, les conséquences de la crise sanitaire et les préoccupations environnementales, qui mettront à l'épreuve ses capacités d'adaptation.
La Cour formule au total cinq recommandations.
Recommandation n° 1 : Poursuivre le recentrage sur les activités et les implantations les plus rentables, avec une vigilance particulière sur les contrats aux États-Unis.
Recommandation n° 2 : Dans les nouveaux contrats, porter une attention particulière aux causes exogènes de l’évolution de la fréquentation, afin de limiter les risques économiques.
Recommandation n° 3 : Dès lors que la part variable de la rémunération des membres du comité exécutif représente une proportion significative du salaire, prévoir qu’une partie au moins soit versée de manière différée.
Recommandation n° 4 : Définir au niveau du groupe les compétences techniques clés nécessaires à l’évolution des métiers dans les prochaines années et les éventuels besoins en recrutements et en formations associés.
Recommandation n° 5 : Simplifier les systèmes de primes au sein des filiales françaises afin d’optimiser la gestion administrative et la paie au sein des centres de services partagés (EAP).
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