Pour son cinquième débat depuis le 15 janvier, le chef de l'Etat a tenu une séance de questions-réponses de plusieurs heures avec 300 maires, responsables associatifs et citoyens engagés dans une salle municipale à Evry-Courcouronnes (Essonne).
Plusieurs dizaines d'intervenants se sont succédé pour protester contre la suppression des contrats aidés, les fusions forcées de communes, les fermetures de classes, les ghettos urbains ou encore le manque persistant de logements et de médecins.
Les maires d'Ile-de-France ont aussi réclamé le maintien des services publics, certains regrettant l'enterrement du plan Borloo pour les banlieues. Le chef de l'Etat a répondu en bloc, rappelant sa mesure-phare, le dédoublement des classes de CP dans les quartiers défavorisés et s'élevant contre "la morphine" des dépenses publiques qui ne corrige pas les problèmes.
En revanche il a esquissé un mea culpa sur la suppression des emplois aidés, en reconnaissant que cette mesure avait posé "un vrai problème pour beaucoup d'associations et de villes". Le gouvernement a en effet supprimé les trois quarts de ces contrats, qui sont passés de 320.000 en 2017 à 130.000 budgétés pour 2019.
Pour en atténuer les effets, il a annoncé vouloir lancer "un grand plan pour les petites associations" afin de "booster" le tissu associatif, une demande qui selon lui ressort du grand débat.
Il s'est ainsi dit prêt à envisager des "emplois francs associatifs", sur le modèle des emplois francs pour le secteur privé, un dispositif d'aide aux entreprises qui recrutent des résidents des quartiers défavorisés.
Public Sénat - Article complet - 2019-02-04
Plusieurs dizaines d'intervenants se sont succédé pour protester contre la suppression des contrats aidés, les fusions forcées de communes, les fermetures de classes, les ghettos urbains ou encore le manque persistant de logements et de médecins.
Les maires d'Ile-de-France ont aussi réclamé le maintien des services publics, certains regrettant l'enterrement du plan Borloo pour les banlieues. Le chef de l'Etat a répondu en bloc, rappelant sa mesure-phare, le dédoublement des classes de CP dans les quartiers défavorisés et s'élevant contre "la morphine" des dépenses publiques qui ne corrige pas les problèmes.
En revanche il a esquissé un mea culpa sur la suppression des emplois aidés, en reconnaissant que cette mesure avait posé "un vrai problème pour beaucoup d'associations et de villes". Le gouvernement a en effet supprimé les trois quarts de ces contrats, qui sont passés de 320.000 en 2017 à 130.000 budgétés pour 2019.
Pour en atténuer les effets, il a annoncé vouloir lancer "un grand plan pour les petites associations" afin de "booster" le tissu associatif, une demande qui selon lui ressort du grand débat.
Il s'est ainsi dit prêt à envisager des "emplois francs associatifs", sur le modèle des emplois francs pour le secteur privé, un dispositif d'aide aux entreprises qui recrutent des résidents des quartiers défavorisés.
Public Sénat - Article complet - 2019-02-04
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