
La crise de la COVID 19 a eu pour conséquence de réduire fortement les activités économiques et les déplacements. Les opérateurs de transport en commun ont réagi avec efficacité et ont su se mobiliser dès le début de cette crise. Ils ont souffert d’un effondrement de la fréquentation et des recettes des services qu’ils exploitent. L’indispensable maintien d’un service notamment destiné aux salariés de la première ligne et la mise en place de mesures barrières ont également dégradé leurs résultats.
L’Etat a répondu présent, aux côtés des Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM), en prévoyant un soutien de plus de 2,5 milliards d’euros. L’essentiel des pertes de versement mobilité et de recettes tarifaires pourront ainsi être compensés, pour ne pas grever la capacité financière et d’investissement des AOM, tout en leur évitant de nécessairement recourir à des augmentations de tarifs pour les usagers. Les nouvelles formes de mobilité ont aussi été encouragées par le biais de différents dispositifs, comme le développement de pistes cyclables ou voies réservées, en coopération avec les collectivités.
Pour autant, Jean-Baptiste Djebbari considère que "la reprise sera longue, et nous nous devons d’anticiper l’évolution de certains usages comme le renforcement du télétravail, l’étalement des horaires, le recours à de nouvelles formes de mobilité. Cela pourrait nous amener à reconsidérer le modèle économique des réseaux de transports collectifs. Il a donc missionné Philippe Duron afin d’éclairer les réflexions prochaines du Gouvernement concernant la soutenabilité de ces services publics, essentiels pour la vie quotidienne de nos concitoyens et pour la continuité économique de la Nation".
Un cycle d’auditions sera organisé, afin de formuler d’ici 6 mois des propositions de nature à consolider le modèle économique des différents modes de transport en commun, ainsi que leur adéquation avec les besoins des territoires.
MTE - Communiqué complet
L’Etat a répondu présent, aux côtés des Autorités Organisatrices de la Mobilité (AOM), en prévoyant un soutien de plus de 2,5 milliards d’euros. L’essentiel des pertes de versement mobilité et de recettes tarifaires pourront ainsi être compensés, pour ne pas grever la capacité financière et d’investissement des AOM, tout en leur évitant de nécessairement recourir à des augmentations de tarifs pour les usagers. Les nouvelles formes de mobilité ont aussi été encouragées par le biais de différents dispositifs, comme le développement de pistes cyclables ou voies réservées, en coopération avec les collectivités.
Pour autant, Jean-Baptiste Djebbari considère que "la reprise sera longue, et nous nous devons d’anticiper l’évolution de certains usages comme le renforcement du télétravail, l’étalement des horaires, le recours à de nouvelles formes de mobilité. Cela pourrait nous amener à reconsidérer le modèle économique des réseaux de transports collectifs. Il a donc missionné Philippe Duron afin d’éclairer les réflexions prochaines du Gouvernement concernant la soutenabilité de ces services publics, essentiels pour la vie quotidienne de nos concitoyens et pour la continuité économique de la Nation".
Un cycle d’auditions sera organisé, afin de formuler d’ici 6 mois des propositions de nature à consolider le modèle économique des différents modes de transport en commun, ainsi que leur adéquation avec les besoins des territoires.
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