
La mission d’information de la délégation du Sénat aux collectivités territoriales relative à l’analyse de la perception par les élus locaux de l’Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) a rendu aujourd’hui ses conclusions.
Trois ans après la création de l’agence, le rapport de Charles Guené et Céline Brulin fait le constat d’un besoin d’ANCT sur les territoires qui reste prégnant et d’un jugement critique des élus locaux sur l’agence. Celle-ci, comme son offre de services, est peu connue.
La critique des élus porte sur trois points.
- L’implication des préfets en matière de soutien et d’animation de l’ingénierie est très inégale d’un département à l’autre et ne va pas assez dans le sens de soutien des écosystèmes locaux.
- L’approche de l’agence, notamment dans la déclinaison des programmes nationaux, est trop parisienne et peu attentive aux dynamiques locales.
- Enfin, la promesse de simplification des procédures et de soutien financier aux projets locaux n’est pas tenue.
-------------------------
C’est pourquoi la mission préconise notamment de :
- rapprocher l’agence des élus locaux par l’institution d’un dialogue direct, entre eux et l’ANCT (locale et nationale) et par une communication plus simple, plus sobre et déconcentrée ;
- remobiliser et accompagner les préfets sur leurs missions de délégués territoriaux de l’agence ;
- positionner le sous-préfet d’arrondissement comme interlocuteur de premier niveau sur les questions d’ingénierie : orientation, relai des offres, suivi des projets ;
- étudier la mise en place d’un fonds « 0,1% ingénierie» au bénéfice des collectivités ;
- rapprocher ANCT, ADEME et CEREMA en instituant un comité de direction commun.
Sénat >> Communiqué
NDLR/Le rapport vous sera transmis dès sa diffusion sur le site du Sénat
Trois ans après la création de l’agence, le rapport de Charles Guené et Céline Brulin fait le constat d’un besoin d’ANCT sur les territoires qui reste prégnant et d’un jugement critique des élus locaux sur l’agence. Celle-ci, comme son offre de services, est peu connue.
La critique des élus porte sur trois points.
- L’implication des préfets en matière de soutien et d’animation de l’ingénierie est très inégale d’un département à l’autre et ne va pas assez dans le sens de soutien des écosystèmes locaux.
- L’approche de l’agence, notamment dans la déclinaison des programmes nationaux, est trop parisienne et peu attentive aux dynamiques locales.
- Enfin, la promesse de simplification des procédures et de soutien financier aux projets locaux n’est pas tenue.
-------------------------
C’est pourquoi la mission préconise notamment de :
- rapprocher l’agence des élus locaux par l’institution d’un dialogue direct, entre eux et l’ANCT (locale et nationale) et par une communication plus simple, plus sobre et déconcentrée ;
- remobiliser et accompagner les préfets sur leurs missions de délégués territoriaux de l’agence ;
- positionner le sous-préfet d’arrondissement comme interlocuteur de premier niveau sur les questions d’ingénierie : orientation, relai des offres, suivi des projets ;
- étudier la mise en place d’un fonds « 0,1% ingénierie» au bénéfice des collectivités ;
- rapprocher ANCT, ADEME et CEREMA en instituant un comité de direction commun.
Sénat >> Communiqué
NDLR/Le rapport vous sera transmis dès sa diffusion sur le site du Sénat
Dans la même rubrique
-
Parl. - Calendrier parlementaire - Le statut de l'élu et le scrutin de liste dans les communes de moins de 1 000 habitants examinés et « peut-être » votés avant l'été
-
Parl. - IA, territoires et proximité - Les progrès technologiques possibles suscitent l’espoir d’améliorer les processus administratifs
-
Parl. - La Fièvre parlementaire : ce monde où l’on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l’Assemblée nationale - Quand les députés parlent aux réseaux sociaux
-
Parl. - PLFSS 2025 : le gouvernement remet sur la table l’idée des sept heures de travail non payées
-
Parl. - Déclaration de politique générale du premier ministre : réactions de l’APVF et de Départements de France