
L’enjeu paraît double :
- en premier lieu, l’école est un lieu d’apprentissage pour notre jeunesse : c’est d’abord en formant les élèves aux questions écologiques et en leur donnant les clés pour comprendre et agir que la nation pourra se doter des capacités de résilience dont elle a besoin pour faire face aux bouleversements à venir ;
- en second lieu, l’école est aussi identifiée comme un « réservoir » pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre : des bâtiments scolaires à l’alimentation dans les cantines en passant par les mobilités, l’école est un levier pour atténuer l’impact de l’activité humaine sur le changement climatique.
Le rapport présente un état des lieux des nombreux défis qui se posent en matière d’adaptation de l’école, entendue au sens large - primaire, collège, lycée - aux enjeux climatiques, à travers une approche thématique qui permet d’embrasser la transversalité du sujet.
Le rapport aborde dans une première partie les problématiques liées au bâti scolaire, aujourd’hui globalement en mauvais état.
Ce thème est central au moins à double titre. Il s’agit, d’une part, d’assurer des conditions d’apprentissage et de travail favorables aux élèves et à la communauté éducative, et, d’autre part, de réduire les émissions de gaz à effet de serre dont le bâti scolaire est à l’origine.
La deuxième partie du rapport porte sur la question des programmes scolaires et des méthodes pédagogiques. La formation des élèves et des professeurs est au cœur des préoccupations et le rapport invite également à la réflexion quant aux rythmes scolaires et aux méthodes innovantes à développer.
La troisième partie du rapport a trait à l’alimentation. La restauration collective et l’éducation à l’alimentation sont deux moteurs majeurs pour accompagner l’adaptation de nos habitudes alimentaires et la transition de nos modèles agricoles.
La quatrième partie est relative aux mobilités. Les rapporteures y abordent notamment la place du vélo, tant du point de vue de son apprentissage à l’école que des réseaux de pistes cyclables rendant l’école accessible par ce moyen de transport. La question des transports scolaires y est plus généralement évoquée.
Enfin, dans une cinquième partie, les rapporteures appellent à développer une culture de la sobriété à l’école, du point de vue énergétique mais également par d’autres voies, telles que la réduction de l’usage du plastique.
Au total, les rapporteures formulent 109 propositions, dont trois seulement n’ont pas fait l’objet d’un consensus. Elles considèrent ce rapport non pas comme une fin, mais comme une boîte à outils, au service du législateur et de l’action publique, pour se donner les moyens de véritablement adapter nos écoles aux enjeux climatiques d’aujourd’hui et de demain et d’en faire des moteurs de la transition écologique.
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Les petites villes de France au défi de la rénovation énergétique de leurs bâtiments : l’AFL et l’APVF publient une étude inédite (Article ID.CiTé/ID.Veille du 11/12/2023 )
L’étude est à retrouver dans son intégralité ici .
APVF >> Communiqué complet
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