Rapport d'information > Regrettant que la volonté de ne pas aller au bout de l’autonomie des universités nuise à la cohérence de l’ensemble, Philippe ADNOT établit les constats suivants à partir de l’enquête de la Cour des comptes :
1. Si la situation financière des universités est "globalement satisfaisante à l’issue du passage à l’autonomie", de fortes disparités entre établissements sont constatées et "la question du bon niveau de financement de leurs investissements" se pose ;
2. Les universités disposent d’une marge de manœuvre financière limitée, d’autant que les dépenses de personnel constituent une part toujours plus importante de leur budget et qu’elles restent trop dépendantes des financements publics ;
3. Alors que l’autonomie constitue indéniablement un "facteur de modernisation de la gestion" des universités, la Cour des comptes démontre que le "processus d’amélioration du pilotage et de la gestion […] n’est pas achevé et reste à consolider"
4. Les méthodes d’allocation des moyens ne sont plus adaptées et les universités ne disposent pas d’une vision suffisante à moyen et long terme de leurs ressources et de leurs dépenses ;
5. Le suivi de l’autonomie des universités et le renouvellement du pilotage stratégique par l’État ont été tardifs.
En conséquence, Philippe ADNOT préconise 10 pistes :
•Pour assurer la santé financière des universités et renforcer leur autonomie :
•Pour améliorer la gestion et le pilotage des établissements :
•Pour diversifier les ressources des universités et les rendre moins dépendantes de la subvention pour charges de service public :
•Pour assurer l’avenir des universités et la réussite de l’autonomie…
Sénat - Communiqué - 2015-10-02
http://www.senat.fr/presse/cp20150930.html
1. Si la situation financière des universités est "globalement satisfaisante à l’issue du passage à l’autonomie", de fortes disparités entre établissements sont constatées et "la question du bon niveau de financement de leurs investissements" se pose ;
2. Les universités disposent d’une marge de manœuvre financière limitée, d’autant que les dépenses de personnel constituent une part toujours plus importante de leur budget et qu’elles restent trop dépendantes des financements publics ;
3. Alors que l’autonomie constitue indéniablement un "facteur de modernisation de la gestion" des universités, la Cour des comptes démontre que le "processus d’amélioration du pilotage et de la gestion […] n’est pas achevé et reste à consolider"
4. Les méthodes d’allocation des moyens ne sont plus adaptées et les universités ne disposent pas d’une vision suffisante à moyen et long terme de leurs ressources et de leurs dépenses ;
5. Le suivi de l’autonomie des universités et le renouvellement du pilotage stratégique par l’État ont été tardifs.
En conséquence, Philippe ADNOT préconise 10 pistes :
•Pour assurer la santé financière des universités et renforcer leur autonomie :
•Pour améliorer la gestion et le pilotage des établissements :
•Pour diversifier les ressources des universités et les rendre moins dépendantes de la subvention pour charges de service public :
•Pour assurer l’avenir des universités et la réussite de l’autonomie…
Sénat - Communiqué - 2015-10-02
http://www.senat.fr/presse/cp20150930.html
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