
Les choses sérieuses commencent pour le gouvernement de Michel Barnier. Avec neuf jours de retard sur le calendrier légal, dus aux longues tractations politiques qui ont suivi les législatives, l’exécutif a présenté ce 10 octobre en Conseil des ministres le budget de l’État et celui de la Sécurité sociale pour 2025. Une longue séquence parlementaire de deux mois s’ouvre, d’abord dans une Assemblée nationale plus fragmentée que jamais.
Après deux années de dégradation d’un niveau inattendu des comptes publics, les deux textes financiers représentent 60 milliards d’euros d’effort budgétaire, afin de limiter le déficit à 5 % du PIB l’an prochain. « Ce sera difficile. Cela implique de bousculer nos pratiques et notre façon de dépenser l’argent public », a résumé ce jeudi le ministre de l’Économie, Antoine Armand.
L’ajustement proposé est inédit dans notre histoire récente et ne constitue qu’une première étape pour ramener la trajectoire sous le minimum européen des 3 % à l’horizon 2029, et sortir de la procédure pour déficit excessif.
Sous la surveillance de ses créanciers, Bercy tient à tout prix à éviter un renchérissement du coût de notre dette, attendue à 3 300 milliards d’euros en 2024 (113 % du PIB). La réduction du déficit, « une nécessité pour protéger la signature de la France, et plus largement pour assurer notre stabilité économique », a insisté le ministre de l’Économie.
Le déficit qui devrait se creuser à 6,1 % en 2024, pourrait atteindre 7 % l’an prochain sans mesure de freinage, en tenant compte de l’évolution naturelle de la dépense, liée à l’inflation et au vieillissement de la population.
Au sommaire de l’article
Le Haut Conseil des finances publiques estime que l’effort repose sur 70 % de hausse des prélèvements obligatoires
Une contribution des plus hauts revenus et des entreprises les plus grandes
Renchérissement du niveau des taxes sur l’électricité
Baisse des moyens des ministères
2 200 suppressions de postes dans la fonction publique d’État et les opérateurs de l’État
Des « bougés » pour les ministères régaliens au cours de l’examen du budget au Parlement
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PLFSS - Reste à charge, arrêts maladie, retraites… Les principales mesures d’économies du budget de la Sécu
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PLFSS 2025 : La santé ne peut être sacrifiée sur l’autel de la compensation du déficit des caisses de retraite
Source - FHF
Après deux années de dégradation d’un niveau inattendu des comptes publics, les deux textes financiers représentent 60 milliards d’euros d’effort budgétaire, afin de limiter le déficit à 5 % du PIB l’an prochain. « Ce sera difficile. Cela implique de bousculer nos pratiques et notre façon de dépenser l’argent public », a résumé ce jeudi le ministre de l’Économie, Antoine Armand.
L’ajustement proposé est inédit dans notre histoire récente et ne constitue qu’une première étape pour ramener la trajectoire sous le minimum européen des 3 % à l’horizon 2029, et sortir de la procédure pour déficit excessif.
Sous la surveillance de ses créanciers, Bercy tient à tout prix à éviter un renchérissement du coût de notre dette, attendue à 3 300 milliards d’euros en 2024 (113 % du PIB). La réduction du déficit, « une nécessité pour protéger la signature de la France, et plus largement pour assurer notre stabilité économique », a insisté le ministre de l’Économie.
Le déficit qui devrait se creuser à 6,1 % en 2024, pourrait atteindre 7 % l’an prochain sans mesure de freinage, en tenant compte de l’évolution naturelle de la dépense, liée à l’inflation et au vieillissement de la population.
Le Haut Conseil des finances publiques estime que l’effort repose sur 70 % de hausse des prélèvements obligatoires
Une contribution des plus hauts revenus et des entreprises les plus grandes
Renchérissement du niveau des taxes sur l’électricité
Baisse des moyens des ministères
2 200 suppressions de postes dans la fonction publique d’État et les opérateurs de l’État
Des « bougés » pour les ministères régaliens au cours de l’examen du budget au Parlement
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Source - FHF
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