
En France, une famille sur quatre est une famille monoparentale, avec une femme à sa tête dans 82 % des cas, et 41% des enfants en famille monoparentale vivent sous le seuil de pauvreté.
Les mères isolées font face à des problématiques spécifiques : coûts monétaires, temporels et psychologiques de la charge éducative qu’elles assument de manière prépondérante, risque accru de pauvreté et de précarité, conciliation plus complexe entre activité professionnelle et vie familiale, isolement…
La délégation a créé une mission d'information afin d'identifier des solutions pour mieux les soutenir et les accompagner.
Quels constats et recommandations ?
Les rapporteures sont parvenues à une double conclusion :
- d'une part, le cumul des difficultés et inégalités – inégalités de genre, inégalités professionnelles et inégalités sociales - et la stigmatisation auxquelles les familles monoparentales font face sont sous-estimés ;
- d'autre part, les politiques publiques à destination des familles monoparentales, si elles existent, sont insuffisantes et peinent à soutenir efficacement ce public.
Les rapporteures formulent dix recommandations de nature à :
- mieux appréhender le cumul d’inégalités et de difficultés auquel les familles monoparentales font face ;
- rendre le système sociofiscal plus lisible et plus juste, en menant des campagnes d'accès aux droits et en expérimentant un maintien temporaire du versement de l'allocation de soutien familial (ASF) en cas de remise en couple ;
- responsabiliser davantage le parent non-gardien en augmentant sa participation aux coûts d’entretien et d’éducation de son enfant ("pension alimentaire") ;
- reconnaître les familles monoparentales comme un modèle familial parmi d’autres. Dans cette optique, elles recommandent l'expérimentation d'une "carte famille monoparentale".
Sénat - Rapport n° 485 le 28 mars 2024
La synthèse (PDF)
Les mères isolées font face à des problématiques spécifiques : coûts monétaires, temporels et psychologiques de la charge éducative qu’elles assument de manière prépondérante, risque accru de pauvreté et de précarité, conciliation plus complexe entre activité professionnelle et vie familiale, isolement…
La délégation a créé une mission d'information afin d'identifier des solutions pour mieux les soutenir et les accompagner.
Quels constats et recommandations ?
Les rapporteures sont parvenues à une double conclusion :
- d'une part, le cumul des difficultés et inégalités – inégalités de genre, inégalités professionnelles et inégalités sociales - et la stigmatisation auxquelles les familles monoparentales font face sont sous-estimés ;
- d'autre part, les politiques publiques à destination des familles monoparentales, si elles existent, sont insuffisantes et peinent à soutenir efficacement ce public.
Les rapporteures formulent dix recommandations de nature à :
- mieux appréhender le cumul d’inégalités et de difficultés auquel les familles monoparentales font face ;
- rendre le système sociofiscal plus lisible et plus juste, en menant des campagnes d'accès aux droits et en expérimentant un maintien temporaire du versement de l'allocation de soutien familial (ASF) en cas de remise en couple ;
- responsabiliser davantage le parent non-gardien en augmentant sa participation aux coûts d’entretien et d’éducation de son enfant ("pension alimentaire") ;
- reconnaître les familles monoparentales comme un modèle familial parmi d’autres. Dans cette optique, elles recommandent l'expérimentation d'une "carte famille monoparentale".
Sénat - Rapport n° 485 le 28 mars 2024
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