
L’annonce de la gratuité de la contraception hormonale pour toutes les femmes jusqu’à l’âge de 25 ans, et de tous les soins et consultations liés à cette contraception, est une excellente nouvelle pour toutes celles qui renoncent souvent à cette contraception pour des raisons financières.
La délégation aux droits des femmes estime que cette gratuité, dès le 1er janvier 2022, devrait faciliter l’accès à la contraception de toutes les jeunes femmes majeures, entre 18 et 25 ans, et pourrait se traduire par une baisse du taux de recours à l’IVG, baisse d’ailleurs constatée chez les mineures depuis l’instauration de la gratuité de la contraception hormonale pour les jeunes femmes de moins de 18 ans.
La délégation aux droits des femmes préconise depuis plusieurs années de donner aux médecins la possibilité de distribuer gratuitement une contraception à leurs patientes : cette recommandation avait été formulée par la délégation dans un rapport de juillet 2015 sur les femmes et la santé. Dans ce rapport, la délégation soulevait notamment le cas des très jeunes femmes, de 18 à 25 ans, n’ayant pas accès à la contraception en centres de planification, réservée aux mineures, et rencontrant souvent des difficultés à se la procurer.
Si la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à leurs 25 ans est une avancée remarquable en termes de droits sexuels et reproductifs, elle doit aussi s’accompagner d’un effort supplémentaire en termes de transparence de l’information sur la santé sexuelle des femmes et d’éducation à la sexualité.
Pour Annick Billon, présidente de la délégation, "on ne peut que se réjouir de cette annonce qui constitue un réel progrès pour l’accès des femmes à la maîtrise de leur fécondité et pour la démocratisation de la contraception. Mais la nécessité d’une information claire des femmes sur la contraception, et sur leur santé sexuelle et reproductive de façon générale, est un corollaire indispensable à cette mesure".
Sénat >> Communiqué complet
La délégation aux droits des femmes estime que cette gratuité, dès le 1er janvier 2022, devrait faciliter l’accès à la contraception de toutes les jeunes femmes majeures, entre 18 et 25 ans, et pourrait se traduire par une baisse du taux de recours à l’IVG, baisse d’ailleurs constatée chez les mineures depuis l’instauration de la gratuité de la contraception hormonale pour les jeunes femmes de moins de 18 ans.
La délégation aux droits des femmes préconise depuis plusieurs années de donner aux médecins la possibilité de distribuer gratuitement une contraception à leurs patientes : cette recommandation avait été formulée par la délégation dans un rapport de juillet 2015 sur les femmes et la santé. Dans ce rapport, la délégation soulevait notamment le cas des très jeunes femmes, de 18 à 25 ans, n’ayant pas accès à la contraception en centres de planification, réservée aux mineures, et rencontrant souvent des difficultés à se la procurer.
Si la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à leurs 25 ans est une avancée remarquable en termes de droits sexuels et reproductifs, elle doit aussi s’accompagner d’un effort supplémentaire en termes de transparence de l’information sur la santé sexuelle des femmes et d’éducation à la sexualité.
Pour Annick Billon, présidente de la délégation, "on ne peut que se réjouir de cette annonce qui constitue un réel progrès pour l’accès des femmes à la maîtrise de leur fécondité et pour la démocratisation de la contraception. Mais la nécessité d’une information claire des femmes sur la contraception, et sur leur santé sexuelle et reproductive de façon générale, est un corollaire indispensable à cette mesure".
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