Dossier législatif - Passage en commission > Cet avis est motivé par quatre éléments principaux :
- le montant des crédits de paiement ouverts, soit 1,1 milliard d’euros (contre 308 millions d’euros dans le décret d’avance pris en mars 2015), justifiait leur inscription dans le projet de loi de finances pour 2016. Ces ouvertures de crédits sont pour l’essentiel liées à la mise en place du plan d’urgence pour l’emploi, que le Président de la République François Hollande a annoncé moins de trois semaines après la promulgation de la loi de finances initiale pour 2016 donc sans que le Parlement puisse en débattre ;
- certaines dépenses étaient parfaitement prévisibles. En particulier, l’allocation pour les demandeurs d’asile (ADA) était manifestement sous‑budgétisée en loi de finances initiale.
- la réduction des moyens alloués aux opérateurs de la recherche (134 millions d’euros, dont 64 millions d’euros sur le budget du Commissariat à l’énergie atomique) et les annulations relatives aux aides à la pierre (150 millions d’euros) sont incohérentes avec les engagements pris par le Président de la République de sanctuariser voire d’augmenter ces crédits ;
- enfin, l’annulation de 500 millions d’euros d’autorisations d’engagement sur le compte spécial "Participations financières de l’État" a de quoi surprendre à l’heure où le Gouvernement réfléchit à la recapitalisation de certaines entreprises du secteur de l’énergie.
Sénat - Commission - 2016-05-
http://www.senat.fr/presse/cp20160524b.html
- le montant des crédits de paiement ouverts, soit 1,1 milliard d’euros (contre 308 millions d’euros dans le décret d’avance pris en mars 2015), justifiait leur inscription dans le projet de loi de finances pour 2016. Ces ouvertures de crédits sont pour l’essentiel liées à la mise en place du plan d’urgence pour l’emploi, que le Président de la République François Hollande a annoncé moins de trois semaines après la promulgation de la loi de finances initiale pour 2016 donc sans que le Parlement puisse en débattre ;
- certaines dépenses étaient parfaitement prévisibles. En particulier, l’allocation pour les demandeurs d’asile (ADA) était manifestement sous‑budgétisée en loi de finances initiale.
- la réduction des moyens alloués aux opérateurs de la recherche (134 millions d’euros, dont 64 millions d’euros sur le budget du Commissariat à l’énergie atomique) et les annulations relatives aux aides à la pierre (150 millions d’euros) sont incohérentes avec les engagements pris par le Président de la République de sanctuariser voire d’augmenter ces crédits ;
- enfin, l’annulation de 500 millions d’euros d’autorisations d’engagement sur le compte spécial "Participations financières de l’État" a de quoi surprendre à l’heure où le Gouvernement réfléchit à la recapitalisation de certaines entreprises du secteur de l’énergie.
Sénat - Commission - 2016-05-
http://www.senat.fr/presse/cp20160524b.html
Dans la même rubrique
-
Circ. - Nouvelles orientations de pilotage et de gestion des juridictions - Le garde des Sceaux demande aux chefs de cours d'étudier avec les collectivités leur participation, foncière ou financière, aux projets immobiliers de la justice.
-
Circ. - Soutien aux maires bâtisseurs
-
Circ. - Les dernières dotations en ligne
-
Juris - Jusqu’à quand la CRC peut-elle adresser des observations de gestion aux communes avant les municipales ?
-
RM - Répartition de la dotation de solidarité urbaine au sein d'une même cité ouvrière s'étendant sur plusieurs communes