
Pour le rapporteur, la politique d’inclusion scolaire s’est traduite depuis plusieurs années par une augmentation importante des moyens financiers et humains dédiés, ayant contribué à une amélioration sensible des capacités de prise en charge, sans réussir pour autant à répondre aux attentes des enfants et des familles concernés, et en mettant parfois l’institution scolaire en difficulté.
Fort de ce constat, le rapporteur appelle à "inverser l’ordre des valeurs, en faisant de l’accessibilité - comprise au sens global (physique, matérielle, pédagogique) - la priorité qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, la compensation par une aide humaine ne devant intervenir qu’en complément". C’est dans ce cadre culturel rénové, qu’il plaide pour une organisation administrative corrigée, une prise en charge des ESH plus qualitative et continue, un accompagnement des familles plus poussé et un métier d’AESH professionnalisé.
Parmi ses vingt recommandations, adoptées par la commission, figurent :
- l’élaboration d’un référentiel national permettant d’harmoniser les pratiques des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), pour plus d’équité territoriale ;
- l’amélioration des procédures d’instruction et de prescription des MDPH en matière d’aide à la scolarisation, pour mieux répondre aux besoins des ESH et simplifier les démarches administratives de leurs parents ;
- la systématisation de la préconisation, par les MDPH, du besoin ou non d’aide humaine sur le temps méridien, pour garantir une continuité de la prise en charge des ESH ;
- l’appel à ce que l’Éducation nationale assume pleinement son rôle en matière d’accessibilité, pour ne plus "externaliser" la prise en charge des situations de handicap à l’école à l’aide humaine ;
- l’intégration du médico-social au sein de l’institution scolaire, pour créer un écosystème vertueux entre les différents acteurs de l’inclusion scolaire ;
- la reprise en charge par l’État, au titre de la solidarité nationale, du financement des dépenses d’accompagnement humain des ESH sur le temps méridien, pour éviter les ruptures dans la prise en charge quotidienne de ces enfants ;
- la mise en place d’une formation initiale obligatoire d’une semaine avant la prise de poste et d’un plan ambitieux de formation continue, pour faire de la fonction d’AESH un véritable métier.
Sénat >> Le rapport
L'Essentiel
Fort de ce constat, le rapporteur appelle à "inverser l’ordre des valeurs, en faisant de l’accessibilité - comprise au sens global (physique, matérielle, pédagogique) - la priorité qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, la compensation par une aide humaine ne devant intervenir qu’en complément". C’est dans ce cadre culturel rénové, qu’il plaide pour une organisation administrative corrigée, une prise en charge des ESH plus qualitative et continue, un accompagnement des familles plus poussé et un métier d’AESH professionnalisé.
Parmi ses vingt recommandations, adoptées par la commission, figurent :
- l’élaboration d’un référentiel national permettant d’harmoniser les pratiques des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH), pour plus d’équité territoriale ;
- l’amélioration des procédures d’instruction et de prescription des MDPH en matière d’aide à la scolarisation, pour mieux répondre aux besoins des ESH et simplifier les démarches administratives de leurs parents ;
- la systématisation de la préconisation, par les MDPH, du besoin ou non d’aide humaine sur le temps méridien, pour garantir une continuité de la prise en charge des ESH ;
- l’appel à ce que l’Éducation nationale assume pleinement son rôle en matière d’accessibilité, pour ne plus "externaliser" la prise en charge des situations de handicap à l’école à l’aide humaine ;
- l’intégration du médico-social au sein de l’institution scolaire, pour créer un écosystème vertueux entre les différents acteurs de l’inclusion scolaire ;
- la reprise en charge par l’État, au titre de la solidarité nationale, du financement des dépenses d’accompagnement humain des ESH sur le temps méridien, pour éviter les ruptures dans la prise en charge quotidienne de ces enfants ;
- la mise en place d’une formation initiale obligatoire d’une semaine avant la prise de poste et d’un plan ambitieux de formation continue, pour faire de la fonction d’AESH un véritable métier.
Sénat >> Le rapport
L'Essentiel
Dans la même rubrique
-
Parl. - Calendrier parlementaire - Le statut de l'élu et le scrutin de liste dans les communes de moins de 1 000 habitants examinés et « peut-être » votés avant l'été
-
Parl. - IA, territoires et proximité - Les progrès technologiques possibles suscitent l’espoir d’améliorer les processus administratifs
-
Parl. - La Fièvre parlementaire : ce monde où l’on catche ! Colère, polarisation et politique TikTok à l’Assemblée nationale - Quand les députés parlent aux réseaux sociaux
-
Parl. - PLFSS 2025 : le gouvernement remet sur la table l’idée des sept heures de travail non payées
-
Parl. - Déclaration de politique générale du premier ministre : réactions de l’APVF et de Départements de France