
Alors que les acteurs économiques et culturels bénéficient enfin, après l’avoir demandé depuis plusieurs mois, d’un calendrier de réouverture, il importe, aux yeux des sénateurs des deux commissions, de ne pas confondre réouverture et retour d’une pleine activité, ainsi qu’ils l’ont rappelé à la ministre, d’adapter le télétravail dans le respect du dialogue social et de renforcer la vaccination en entreprises.
Les sénateurs ont insisté sur le fait qu’il serait prématuré et particulièrement contreproductif de mettre fin avec célérité aux dispositifs de soutien à l’emploi aujourd’hui mis en œuvre, au premier rang desquels l’activité partielle. En effet, le risque serait réel de dégrader la trésorerie des entreprises, déjà fortement fragilisée par les mois de fermeture ou d’activité modérée, et de déboucher sur une baisse des contrats (saisonniers, courts, intérimaires) et une augmentation du chômage qui frapperait en priorité les jeunes.
Interrogée à ce sujet, la ministre a indiqué que si les secteurs de l’évènementiel, des
cafés‑hôtels‑restaurants et les secteurs dits "protégés" bénéficieront d’une prise en charge de 100 % de l’activité partielle par l’État jusque fin juin, l’objectif est que leur reste à charge atteigne 40 % d’ici septembre. Ce pourcentage devrait par ailleurs être atteint dès juillet pour les autres secteurs.
Sénat. - Commission - 2021-05-07
Les sénateurs ont insisté sur le fait qu’il serait prématuré et particulièrement contreproductif de mettre fin avec célérité aux dispositifs de soutien à l’emploi aujourd’hui mis en œuvre, au premier rang desquels l’activité partielle. En effet, le risque serait réel de dégrader la trésorerie des entreprises, déjà fortement fragilisée par les mois de fermeture ou d’activité modérée, et de déboucher sur une baisse des contrats (saisonniers, courts, intérimaires) et une augmentation du chômage qui frapperait en priorité les jeunes.
Interrogée à ce sujet, la ministre a indiqué que si les secteurs de l’évènementiel, des
cafés‑hôtels‑restaurants et les secteurs dits "protégés" bénéficieront d’une prise en charge de 100 % de l’activité partielle par l’État jusque fin juin, l’objectif est que leur reste à charge atteigne 40 % d’ici septembre. Ce pourcentage devrait par ailleurs être atteint dès juillet pour les autres secteurs.
Sénat. - Commission - 2021-05-07
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