
Comme l’été dernier, plusieurs services d’urgences ferment totalement ou partiellement dans les hôpitaux. Le ministre de la Santé assure que « l’hôpital fera face », mais les sénateurs de la commission d’enquête sur l’hôpital alertent sur le risque pour les patients de ne pas être soignés. Ils demandent aussi une réforme du financement de la sécurité sociale.
L’été agit comme un révélateur de la profondeur des crises que traverse l’hôpital public. Les récits de services d’urgences fermés partiellement ou totalement se multiplient partout en France alors que la canicule touche sévèrement 56 départements et que l’épidémie de covid repart à la hausse.
« On ferme de plus en plus de structures, mais je ne peux pas vous donner de chiffres précis, c’est très aléatoire », confie Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, nommé il y a un mois, a détaillé sur France Inter samedi que « Sur 380 services d’urgences, 5 sont fermés complètement et une quarantaine sont amenés à fermer partiellement, notamment dans la nuit ».
Si Aurélien Rousseau « ne dirait pas que la situation est pire que l’an dernier (…) parce qu’on anticipe mieux », Patrick Pelloux se veut moins rassurant. « Cet été, c’est du jamais vu. Des services d’urgence ferment du jour au lendemain ! » Malgré cette situation, le ministre de la Santé a affirmé sur franceinfo que « l’hôpital fera face ».
« C’est difficilement tenable cette répétition d’éléments de communication sur le thème de l’hôpital fait face. Les ministres de la Santé doivent dire la vérité : des lits ferment, des services ferment et tout ça a des conséquences sur les patients », fustige Bernard Jomier, sénateur de Paris, apparenté socialiste et président de la commission d’enquête sénatoriale sur « La situation de l’hôpital et le système de santé en France ».
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L’été agit comme un révélateur de la profondeur des crises que traverse l’hôpital public. Les récits de services d’urgences fermés partiellement ou totalement se multiplient partout en France alors que la canicule touche sévèrement 56 départements et que l’épidémie de covid repart à la hausse.
« On ferme de plus en plus de structures, mais je ne peux pas vous donner de chiffres précis, c’est très aléatoire », confie Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, nommé il y a un mois, a détaillé sur France Inter samedi que « Sur 380 services d’urgences, 5 sont fermés complètement et une quarantaine sont amenés à fermer partiellement, notamment dans la nuit ».
Si Aurélien Rousseau « ne dirait pas que la situation est pire que l’an dernier (…) parce qu’on anticipe mieux », Patrick Pelloux se veut moins rassurant. « Cet été, c’est du jamais vu. Des services d’urgence ferment du jour au lendemain ! » Malgré cette situation, le ministre de la Santé a affirmé sur franceinfo que « l’hôpital fera face ».
« C’est difficilement tenable cette répétition d’éléments de communication sur le thème de l’hôpital fait face. Les ministres de la Santé doivent dire la vérité : des lits ferment, des services ferment et tout ça a des conséquences sur les patients », fustige Bernard Jomier, sénateur de Paris, apparenté socialiste et président de la commission d’enquête sénatoriale sur « La situation de l’hôpital et le système de santé en France ».
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