
Les villes de banlieue se vivent en "oubliées" du plan de relance, faute de mesures fléchées. Elles réclament des moyens supplémentaires. Le ministère de la Ville annonce un budget en hausse pour 2021.
"Il n'y a rien de particulier pour nos villes et quartiers populaires. C'est un rendez-vous manqué", tranche Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes et secrétaire général de Ville & Banlieue. (Laurent GRANDGUILLOT/REA)
Constat amer pour les maires de banlieue à la lecture du plan de relance présenté par Jean Castex. "Il n'y a rien de particulier pour nos villes et quartiers populaires. Une fois de plus, nos territoires sont oubliés. C'est un rendez-vous manqué", tranche Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, près du Mans, et secrétaire général de l'Association des maires Ville & Banlieue de France, qui tenait son assemblée générale ce mercredi. "Et pourtant, on sait que les territoires les plus fragilisés le seront encore davantage avec la crise économique et sociale", insiste Philippe Rio, maire communiste de Grigny, dans l'Essonne.
Les élus déplorent l'absence de mesures fléchées. "Je n'ai pas vu comment cela allait retomber de manière préférentielle sur nos territoires. Or, les populations les plus fragiles sont chez nous", souligne Catherine Arenou, la maire DVD de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, et première vice-présidente de Ville & Banlieue. "Ce que nous attendons, loin de la théorie du ruissellement, c'est un filet d'eau qui arrive directement dans les quartiers", insiste Thierry Falconnet, le maire socialiste de Chenôve (Côte-d'Or).
Au sommaire
- "Une dotation supplémentaire"
- Multiplier les quartiers de reconquête républicaine
Les Echos - Article complet - 2020-09-21
Par Laurent Thévenin
"Il n'y a rien de particulier pour nos villes et quartiers populaires. C'est un rendez-vous manqué", tranche Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes et secrétaire général de Ville & Banlieue. (Laurent GRANDGUILLOT/REA)
Constat amer pour les maires de banlieue à la lecture du plan de relance présenté par Jean Castex. "Il n'y a rien de particulier pour nos villes et quartiers populaires. Une fois de plus, nos territoires sont oubliés. C'est un rendez-vous manqué", tranche Gilles Leproust, maire PCF d'Allonnes, près du Mans, et secrétaire général de l'Association des maires Ville & Banlieue de France, qui tenait son assemblée générale ce mercredi. "Et pourtant, on sait que les territoires les plus fragilisés le seront encore davantage avec la crise économique et sociale", insiste Philippe Rio, maire communiste de Grigny, dans l'Essonne.
Les élus déplorent l'absence de mesures fléchées. "Je n'ai pas vu comment cela allait retomber de manière préférentielle sur nos territoires. Or, les populations les plus fragiles sont chez nous", souligne Catherine Arenou, la maire DVD de Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, et première vice-présidente de Ville & Banlieue. "Ce que nous attendons, loin de la théorie du ruissellement, c'est un filet d'eau qui arrive directement dans les quartiers", insiste Thierry Falconnet, le maire socialiste de Chenôve (Côte-d'Or).
Au sommaire
- "Une dotation supplémentaire"
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Les Echos - Article complet - 2020-09-21
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