
Extrait de réponse orale : "… Les personnes qui perçoivent déjà une pension de réversion ne verront aucun changement. Il n’a jamais non plus été question de supprimer les pensions de réversion, qui sont et resteront un outil très puissant pour lutter contre la pauvreté des veuves.
Elles sont un moyen de lutter en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, ces femmes, vous l’avez souligné, qui ont dû s’arrêter de travailler pour s’occuper de leurs enfants ou qui ont travaillé aux côtés de leur mari durant des années sans cotiser pour leur retraite.
Il ne faut pas non plus oublier que la pension des femmes reste nettement inférieure à celle des hommes : la DREES souligne un écart moyen de 40 %. Dans ces différentes situations, la pension du conjoint décédé permet de compléter chaque mois leur revenu.
Le contexte est donc celui de la préparation de la réforme générale de notre système de retraite. Nous en sommes actuellement au stade de la concertation avec les partenaires sociaux et d’une consultation citoyenne. Le dispositif de réversion est discuté parmi mille autres sujets. Actuellement, les règles en matière de réversion sont particulièrement complexes, et surtout très différentes d’un régime à l’autre. Vous le savez, c’est ce qui donne lieu à de nombreuses inégalités.
Nous voulons faire en sorte que le système soit plus juste et plus universel. Nous voulons mettre fin à la grande injustice entre les Français qui ont des droits à pension différents, alors qu’ils sont confrontés au même drame du décès de leur conjoint.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-06-26
Elles sont un moyen de lutter en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes, ces femmes, vous l’avez souligné, qui ont dû s’arrêter de travailler pour s’occuper de leurs enfants ou qui ont travaillé aux côtés de leur mari durant des années sans cotiser pour leur retraite.
Il ne faut pas non plus oublier que la pension des femmes reste nettement inférieure à celle des hommes : la DREES souligne un écart moyen de 40 %. Dans ces différentes situations, la pension du conjoint décédé permet de compléter chaque mois leur revenu.
Le contexte est donc celui de la préparation de la réforme générale de notre système de retraite. Nous en sommes actuellement au stade de la concertation avec les partenaires sociaux et d’une consultation citoyenne. Le dispositif de réversion est discuté parmi mille autres sujets. Actuellement, les règles en matière de réversion sont particulièrement complexes, et surtout très différentes d’un régime à l’autre. Vous le savez, c’est ce qui donne lieu à de nombreuses inégalités.
Nous voulons faire en sorte que le système soit plus juste et plus universel. Nous voulons mettre fin à la grande injustice entre les Français qui ont des droits à pension différents, alors qu’ils sont confrontés au même drame du décès de leur conjoint.
Assemblée Nationale - Question orale - 2018-06-26
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