
La caducité des plans d'occupation des sols (POS) est prévue depuis la loi Solidarité et renouvellement urbain du 13 décembre 2000, qui visait leur remplacement progressif par des plans locaux d'urbanisme (PLU), il y a bientôt 20 ans.
La loi pour l'accès au logement et à un urbanisme rénové du 24 mars 2014 a fixé ce délai au 31 décembre 2015. Elle a toutefois laissé aux collectivités quatre années supplémentaires lorsqu'elles étaient engagées, au 31 décembre 2015, dans une démarche d'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi). C'est-à-dire jusqu'à fin 2019.
La loi relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique a laissé un an supplémentaire pour terminer les procédures en cours soit jusque fin 2020. Ces délais sont à comparer avec le délai moyen d'élaboration d'un PLUi qui est de 4 ans. Ces délais ont permis de considérablement réduire le nombre de POS concernés.
En 2014, il restait 7 500 POS actifs. À début septembre 2019, 1 122 plans d'occupation des sols étaient encore en vigueur sur l'ensemble du territoire national. Ils n'étaient plus que 800 au 1er janvier 2020 et 546 au 1er septembre 2020. Plus de 90 % des POS en vigueur ont donc été convertis en PLUi.
Le nombre de communes qui reviendraient au Règlement national d'urbanisme (RNU) faute d'avoir approuvé leur PLUi s'en trouve nettement diminué. L'élaboration des PLUi doit en effet être encouragée car il constitue un outil plus complet pour les collectivités afin de définir et mettre en œuvre une politique d'ensemble de l'aménagement et de l'urbanisme à une échelle cohérente.
Par rapport au POS, il permet, en particulier, de définir des objectifs de mixité sociale et de qualité environnementale qui sont au cœur des enjeux actuels dans tous les territoires La caducité des POS ne bloque pas les projets des collectivités pour autant.
Le RNU permet à une collectivité, par délibération motivée, d'autoriser, à titre exceptionnel, un projet dérogeant au principe de constructibilité dans l'enveloppe urbaine existante, dans l'attente de l'entrée en vigueur du PLUi. Pour cela, l'intérêt de la commune doit le justifier, en particulier pour éviter une diminution de la population communale, et dès lors que cela ne porte pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la salubrité et à la sécurité publiques et que cela n'entraîne pas un surcroît important de dépenses publiques.
Pour ces raisons, le Gouvernement n'a pas proposé de nouveau report du délai de caducité. Il n'y a pas eu d'initiatives parlementaires avant le 31 décembre 2020 en ce sens non plus.
Assemblée Nationale - R.M. N° 34364 - 2022-01-11
La loi pour l'accès au logement et à un urbanisme rénové du 24 mars 2014 a fixé ce délai au 31 décembre 2015. Elle a toutefois laissé aux collectivités quatre années supplémentaires lorsqu'elles étaient engagées, au 31 décembre 2015, dans une démarche d'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi). C'est-à-dire jusqu'à fin 2019.
La loi relative à l'engagement dans la vie locale et à la proximité de l'action publique a laissé un an supplémentaire pour terminer les procédures en cours soit jusque fin 2020. Ces délais sont à comparer avec le délai moyen d'élaboration d'un PLUi qui est de 4 ans. Ces délais ont permis de considérablement réduire le nombre de POS concernés.
En 2014, il restait 7 500 POS actifs. À début septembre 2019, 1 122 plans d'occupation des sols étaient encore en vigueur sur l'ensemble du territoire national. Ils n'étaient plus que 800 au 1er janvier 2020 et 546 au 1er septembre 2020. Plus de 90 % des POS en vigueur ont donc été convertis en PLUi.
Le nombre de communes qui reviendraient au Règlement national d'urbanisme (RNU) faute d'avoir approuvé leur PLUi s'en trouve nettement diminué. L'élaboration des PLUi doit en effet être encouragée car il constitue un outil plus complet pour les collectivités afin de définir et mettre en œuvre une politique d'ensemble de l'aménagement et de l'urbanisme à une échelle cohérente.
Par rapport au POS, il permet, en particulier, de définir des objectifs de mixité sociale et de qualité environnementale qui sont au cœur des enjeux actuels dans tous les territoires La caducité des POS ne bloque pas les projets des collectivités pour autant.
Le RNU permet à une collectivité, par délibération motivée, d'autoriser, à titre exceptionnel, un projet dérogeant au principe de constructibilité dans l'enveloppe urbaine existante, dans l'attente de l'entrée en vigueur du PLUi. Pour cela, l'intérêt de la commune doit le justifier, en particulier pour éviter une diminution de la population communale, et dès lors que cela ne porte pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages, à la salubrité et à la sécurité publiques et que cela n'entraîne pas un surcroît important de dépenses publiques.
Pour ces raisons, le Gouvernement n'a pas proposé de nouveau report du délai de caducité. Il n'y a pas eu d'initiatives parlementaires avant le 31 décembre 2020 en ce sens non plus.
Assemblée Nationale - R.M. N° 34364 - 2022-01-11
Dans la même rubrique
-
RM - Mise en oeuvre des servitudes de passage des piétons le long du littoral
-
Actu - De l’urbanisme transitoire pour « accompagner le changement » de trois quartiers NPNRU - Le cas de la Métropole Européenne de Lille (MEL)
-
Juris - Raccordement aux réseaux et refus de permis de construire
-
JORF - Restructuration d'une station d'épuration des eaux usées soumise à la loi littoral - Autorisation exceptionnelle au titre de l'article L. 121-5 du code de l'urbanisme
-
Juris - Infractions aux règles d’urbanisme - La liquidation de l'astreinte étant relative à l'exécution d'une décision judiciaire, le contentieux de son recouvrement relève de la juridiction judiciaire