Selon la Commission européenne, les problèmes économiques de la France sont facilement identifiables : il s'agit de l'endettement, jugé excessif, et de la compétitivité, insuffisante.
Les six recommandations adressées au pays concernent ces deux domaines:
1. Correction durable du déficit excessif d'ici 2017 au plus tard ;
2. Accentuation des efforts sur les revues de dépenses ;
3. Simplification et amélioration de l'efficacité du système fiscal pour stimuler l'investissement ;
4. Maintien des réductions des coûts du travail ;
5. Réforme du droit du travail pour lutter contre les rigidités du marché du travail ;
6. Elimination des obstacles réglementaires à la croissance des entreprises.
Toutefois, le satisfecit de la Commission européenne n'est pas total. En effet, selon Bruxelles, le pays ne devrait pas s'exempter de mener des réformes structurelles.
Parmi celles-ci, la Commission suggère fortement de poursuivre l'audit des dépenses publiques françaises et d'identifier de nouveaux secteurs pouvant faire l'objet de coupes budgétaires. A cela s'ajoute que la réduction des dépenses relatives à la sécurité sociale est vue comme une nécessité à Bruxelles. En 2014, ces dernières ont représenté 26% du PIB, soit près de la moitié des dépenses publiques du pays. Elles devraient être réduites de 11 milliards d'euros sur la période 2015-2017, mais sans que cela ne permette de retrouver l'équilibre. Plus particulièrement, ce sont le système des retraites, dont la récente réforme est jugée insuffisante par la Commission, ainsi que l'assurance-chômage, qui sont visés. A cet égard, la Commission européenne recommande de s'attaquer aux pensions du secteur privé et des entreprises contrôlées par l'Etat.
Par ailleurs, l'exécutif européen a également insisté sur la nécessité d'améliorer l'environnement des entreprises françaises, tant sur le plan du droit du travail que de l'investissement. Si la mise en place du pacte de responsabilité et de solidarité est une initiative saluée par Bruxelles, l'inquiétude persiste quant au niveau des salaires en France : le salaire minimum français, parmi les plus élevés d'Europe, "continue d'évoluer d'une manière qui n'est pas propice à la compétitivité et à la création d'emplois", selon la Commission européenne. Celle-ci suggère, dans un contexte d'inflation faible, de revenir sur l'indexation automatique du SMIC.
Enfin, la fiscalité pesant sur les entreprises est également l'une des plus lourdes de l'Union européenne. Ces dernières paient en moyenne 38,3% d'impôts, un taux empiétant sur la capacité des sociétés à investir…
Commission Européenne - 2015-07-30
Les six recommandations adressées au pays concernent ces deux domaines:
1. Correction durable du déficit excessif d'ici 2017 au plus tard ;
2. Accentuation des efforts sur les revues de dépenses ;
3. Simplification et amélioration de l'efficacité du système fiscal pour stimuler l'investissement ;
4. Maintien des réductions des coûts du travail ;
5. Réforme du droit du travail pour lutter contre les rigidités du marché du travail ;
6. Elimination des obstacles réglementaires à la croissance des entreprises.
Toutefois, le satisfecit de la Commission européenne n'est pas total. En effet, selon Bruxelles, le pays ne devrait pas s'exempter de mener des réformes structurelles.
Parmi celles-ci, la Commission suggère fortement de poursuivre l'audit des dépenses publiques françaises et d'identifier de nouveaux secteurs pouvant faire l'objet de coupes budgétaires. A cela s'ajoute que la réduction des dépenses relatives à la sécurité sociale est vue comme une nécessité à Bruxelles. En 2014, ces dernières ont représenté 26% du PIB, soit près de la moitié des dépenses publiques du pays. Elles devraient être réduites de 11 milliards d'euros sur la période 2015-2017, mais sans que cela ne permette de retrouver l'équilibre. Plus particulièrement, ce sont le système des retraites, dont la récente réforme est jugée insuffisante par la Commission, ainsi que l'assurance-chômage, qui sont visés. A cet égard, la Commission européenne recommande de s'attaquer aux pensions du secteur privé et des entreprises contrôlées par l'Etat.
Par ailleurs, l'exécutif européen a également insisté sur la nécessité d'améliorer l'environnement des entreprises françaises, tant sur le plan du droit du travail que de l'investissement. Si la mise en place du pacte de responsabilité et de solidarité est une initiative saluée par Bruxelles, l'inquiétude persiste quant au niveau des salaires en France : le salaire minimum français, parmi les plus élevés d'Europe, "continue d'évoluer d'une manière qui n'est pas propice à la compétitivité et à la création d'emplois", selon la Commission européenne. Celle-ci suggère, dans un contexte d'inflation faible, de revenir sur l'indexation automatique du SMIC.
Enfin, la fiscalité pesant sur les entreprises est également l'une des plus lourdes de l'Union européenne. Ces dernières paient en moyenne 38,3% d'impôts, un taux empiétant sur la capacité des sociétés à investir…
Commission Européenne - 2015-07-30
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