Comme le souligne Jacques Delors dans la préface de ce Rapport, "si l’élaboration des politiques européennes compromet la cohésion et sacrifie des normes sociales, le projet européen n’a aucune chance de recueillir le soutien des citoyens européens".
"Le message et les mesures concrètes émanant de l’Europe doivent changer", a par ailleurs déclaré Nicolas Schmit, Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire au début de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne.
Le Rapport tente de déterminer "pourquoi" un nouvel élan pour l’Europe sociale est nécessaire et "comment" ce nouvel élan est possible. Il identifie trois piliers sur lesquels le projet d’Europe sociale devrait reposer :
1. une stratégie d’investissement dans le capital humain basée sur l’inclusion sociale et la résilience comme fondement de la croissance et de la compétitivité ;
2. une mobilité du travail accrue et plus juste entre les États membres pour créer un véritable marché du travail européen ;
3. une réforme favorisant la convergence de la gouvernance économique européenne pour réconcilier les objectifs sociaux et macro-économiques
Institut Jacques Delors - 2016-02-04
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